TransAfricaine Classic

Le Caire / Bahariya : Goudron 60km + Piste 330km = 390 km
330 km de grandes pistes très roulantes, de navigation au cap, de dunettes, quelques portions cassantes et pour finir du hors piste, un programme chargé qui permettra de voir immédiatement quels sont les concurrents les mieux affûtés, et ceux qui auront su s’adapter au règles de la navigation dans le désert égyptien.

Bahariya / Bahariya : Goudron 5km + Piste 320km = 325 km
Patrick Zaniroli vous a préparé un savant cocktail de difficultés, mélangeant de grandes portions de hors piste, des passages de dunes rondes extrêmement porteuses, ainsi qu’un méli-mélo d’axes particulièrement bien marqués, où il sera impératif de suivre le road book à la lettre. La journée se terminera par le franchissement du premier Erg…

Bahariya / Dakhla : Goudron 140km + Piste 340km = 470 km
Après avoir avalé les 110 km du premier SR, vous traverserez le parc national du désert blanc en direction de Farafra. Ensuite vous vous engagerez dans le désert noir, pour découvrir la piste mythique tracée par l’armée anglaise durant la campagne d’Afrique du Nord. C’est via une passe vertigineuse que vous atteindrez la luxuriante oasis de Dakhla.

Dakhla / Abou Mingar : Goudron 40km + Piste 302km = 342 km
L’étape commence par une piste alternant portions roulantes et passages cassants, pour s’orienter vers un océan de sable. La suite des évènements se compose de franchissements de dunes cathédrales sur un sable très porteur et spécifique à l’Egypte.

Abou Mingar / Bahariya : Goudron 0km + Piste 292km = 292 km
Au départ d’Abou Mingar, il vous faudra trouvez votre axe pour traverser les étendues de sable. La navigation sera une nouvelle fois un point d’orgue. Après une passe à couper le souffle, le long d’une crête rocheuse, vous enchaînerez sur une piste où il vous faudra prendre garde aux zones de fesh-fesh, avant d’entamer le dernier SR de la journée.

Bahariya / Sitra : Goudron 0km + Piste 330km = 330 km
Cap à l’Ouest et direction les dunes pour une journée dédiée au sable. La journée s’articulera autours du franchissement d’un Erg gigantesque, avec des descentes de dunes de près de 50 mètres ! La dernière difficulté de la journée de la journée consistera à éviter le Chott autour de Sitra.

Sitra / Bahariya : Goudron 30km + Piste 235km = 265 km
Arpenter le désert à soixante mètres sous le niveau de la mer voilà le programme qui vous attend. Vous devrez faire votre trace dans un erg qui une fois n’est pas coutume vous proposera un peu de sable mou. L’étape se terminera par une piste roulante, où plaisir et pilotages seront les maîtres mots.

Bahariya / Le Caire : Goudron 120km + Piste 291km = 411 km
Dernière étape de cette Transafricaine 2009, c’est aux pieds des Pyramides que vous terminerez votre aventure. Un final inoubliable après avoir traversé l’un des plus beau désert du monde.

- Mardi 11 novembre : Vérifications administratives et techniques à Colombes 92, de 12h00 à 18h00 le 11. Ouvert au public. Stockage des véhicules en Parc Fermé sur le Parvis de La Défense. Ouvert au public.

- Mercredi 12 Novembre : Suite et fin des Vérifications de 9h00 à 17h00 à Colombes et mise en Parc Fermé au fur et à mesure à La Défense.

- Jeudi 13 Novembre : Paris La Défense - Olivet liaison 130 km. Le départ de l'épreuve sera donné sur le Parvis de la Défense à partir de 14h00, un petit clin d'œil au Dakar 1989 lancé du même endroit. Ensuite, parcours de liaison par la mythique Nationale 20 avant une première étape dans le complexe hôtelier : Les Portes de Sologne, avec un grand dîner en commun à Olivet dans le Loiret, où aura lieu le premier briefing

- Vendredi 14 Novembre : OLIVET / ALES - Liaison 698 km - Piste 15 km. Premier secteur de régularité sur le terrain militaire d'Olivet, toujours bien arrosé - de 9h00 à 11h00 - ouvert au public. Au programme : 15 km de glissade ininterrompue car, naturellement, le terrain est toujours très gras... Après cet exercice, les participants effectueront la seule grande liaison de ce Rallye : 700 km jusqu'à ALES

- Samedi 15 novembre : ALES / SETE - Liaison 5 km - Piste 34 km - Liaison 80 km. Innovation pour cette 2ème étape, puisque c'est la ville d'Alès qui accueillera l'épreuve pour la première fois avec la mise en place du deuxième secteur de régularité de 9h00 à 12h00 sur le Circuit de Monteils. Ouvert au public. Puis la caravane de la TransAfricaine Classic descendra sur Sète avant d'embarquer pour le Maroc.

Le Maroc est depuis de nombreuses années la meilleure terre d'accueil des rallyes africains, pays aux milles facettes, il permet de découvrir tous les aspects de la conduite sur piste dans des paysages merveilleux. Cette année nous y passerons davantage de temps en vue d'adoucir la longueur des étapes et nous vous y proposerons même une journée de repos originale, puisque le bivouac sera planté au bord de la lagune de Dahkla !

- Lundi 17 Novembre : TANGER / RICH - Liaison 330 km - Piste 100 km - Liaison 147 km
A peine arrivés, les concurrents entreront directement dans le vif du sujet avec une liaison rapide de 330 km suivie de 100 km de pistes. Le secteur de régularité débutera sur des pistes sinueuses à travers des collines plantées de cèdre bleu du liban, avant de devenir plus rapide sur les plateaux au sud d'Azrou. Bivouac dans la corbeille de l'oasis de RICH.

- Mardi 18 Novembre : ERFOUD / TAGOUNITE - Liaison 151 km - Piste 290 km - Liaison 4 km
Depuis RICH les concurrents rejoindront l'Erg Chebbib où sera tracé le premier secteur composé de dunes avec un zeste de navigation. Les pelles seront peut-être de sortie pour certains… La suite se compose de pistes rapides avec de magnifiques paysages. Des kilomètres qui font la part belle au plaisir de conduire jusqu'à l'arrivée au bivouac dressé dans un oasis millénaire digne des Mille et Une Nuit à Tagounite.

- Mercredi 19 Novembre : TAGOUNITE / AIT- OUABELLI - Liaison 25 puis 177 km - Piste 145 puis 60 km.
Départ en secteur de régularité dés Mahmid, pour 145 km de pur bonheur le long de l'Oued Draa. Franchissement (facultatif pour les 2 roues motrices) de l'Erg Chegaga. Les participants emprunteront ensuite le goudron vers Tata avant d'éffectuer un deuxième tronçon de piste sineux, vers l'oassis ou sera implanté le bivouac..

- Jeudi 20 Novembre : AIT OUABELLI / TANTAN - Liaison 190 km - Piste 200 km - Liaison 5 km.
Le changement de décor sera radical avec un secteur de régularité de 200 km sur les derniers contreforts de l'Atlas. Les concurrents seront confrontés à des pistes sinueuses en montagne avec beaucoup de pilotage, avant de longer les rives de la " Plage blanche ".

- Vendredi 21 Novembre : TAN TAN / LAYOUNNE- Liaison 45 km - Piste 300 km - Liaison 20 km
Une étape de transition entre le Maroc traditionnel et les étendues désertiques du grand Sud. Il faudra être vigilant sur la navigation pour arriver à bon port à Layounne, capitale de ce Sahara tant convoité.

- Samedi 22 Novembre : LAYOUNNE / DAKLHA - Piste 490 km - Liaison 70 km
Voici enfin le vrai désert, les étendues à perte de vue où il est si facile de perdre ses repères. Une étape qui se compose de 490 km de pistes sablonneuses, rapides et ouvertes spécialement pour la TransAfricaine Classic par les Marocains dans une zone habituellement fermée au tourisme. Ce n'est pas le Ténéré mais ça y ressemble ! Le bivouac sera planté pour deux jours au bord de la côte atlantique pour un repos réparateur.

- Dimanche 23 Novembre : Journée de repos
Farniente et mécanique seront au programme de cette journée d'une étape de repos plantée pour la première fois en bord de mer, une grande première dans le monde du rallye raid.

La 3éme Transafricaine ne passera que trois jours en Mauritanie, sur un axe de progression très à l'ouest, restant toujours à prés de 500 km de distance des zones déconseillées au tourisme. Cet itinéraire à d'ores et déjà l'aval des autorités Mauritaniennes et Françaises et permet d' offrir aux amateurs un parcours nouveau, avec des franchissements de dunes dans un cadre sécuritaire maximum.

- Lundi 24 Novembre : DAKLHA / BOU - LANOUAR - Liaison 40 km - Piste 80 km - Liaison 350 km.
Une étape de transition en vue de rejoindre la Mauritanie, avec seulement un petit secteur de piste le matin afin d'être le plus vite possible à la frontière. Premier bivouac en Mauritanie, dans les dunes au milieu de nul part : étape marathon.

- Mardi 25 novembre : BOU - LANOUAR / ERG TIZOUGUINE - Piste 560 km - Liaison 30 km
La plus difficile étape du rallye, entièrement hors piste et trés sablonneuse, avec en alternance des passages rapides et d'autres trés mou. Du sport et des larmes en perspective, pour arriver à Akjoujt et ravitailler avant de rejoindre un nouveau bivouac au pieds des dunes.

- Mercredi 26 Novembre : TIZIGUINE / IDINI - Piste 432 km - Liaison 60 km
Un départ d'étape en fanfare avec le franchissement d'une passe difficile dans les dunes et beaucoup de navigation ensuite pour garder le bon cap vers nouackchott. Sable, franchissement et plantages seront au programme.

Le Sénégal accueillera, enfin, les dernières étapes de cette 3ème édition de la TransAfricaine Classic; en effet, l'an passé, il a manqué au parcours une touche d'Afrique "noire", lacune qui sera comblée cette année avec ces trois étapes au Sénégal et de vrais passages en brousse tropicale.

- Jeudi 27 Novembre : IDINI / RICHARD TOOL - Liaison 105 km - Piste 170 km - Liaison 34 km
Une étape de pilotage dans un décor " sahélien " qui mènera les concurrents jusqu'au bac de Rosso permettant de franchir le fleuve. Un trait d'union avec le Sénégal et l'entrée en Afrique Noire.

- Vendredi 28 Novembre : RICHARD TOOL / LOMPOUL - Piste 188 km - Liaison 95 km.
Dernière grande étape à travers le désert du Ferlo. Sur la route, les concurrents découvriront des petits villages de cases typiques et les premiers baobabs feront leur apparition. Le bivouac sera situé dans un décor féérique au creux des dunes et en bordure de mer. Dernier briefing avant le retour à la civilisation.

- Samedi 29 Novembre : LOMPOUL / DAKAR - Liaison 15 km - Piste 120 km.
La délivrance d'avoir atteint l'objectif ultime après 100 km de plage et, évidemment, l'arrivée magique sur le lac Rose ! Les temps forts de cette journée seront nombreux avec la cérémonie du podium, le champagne qui coulera à flot et qui marquera malheureusement la fin de l'aventure… Départ en convoi pour rejoindre Dakar. Le soir, Remise des Prix à DAKAR et soirée de clôture.
La soirée sera consacrée à la remise des prix et un dîner festif de clôture jusqu'au bout de la nuit.

Jeudi 1er novembre : PARIS-LA DEFENSE / OLIVET - Liaison 130 km
Le départ de l’épreuve sera donné sur le Parvis de la Défense, un petit clin d’œil au Dakar 1989 lancé du même endroit. Ensuite, premier parcours de liaison par la mythique Nationale 20 avant une première étape dans un complexe hôtelier avec un grand dîner en commun. Le premier briefing aura également lieu pendant cette journée.

Vendredi 2 novembre : OLIVET / NARBONNE - Liaison 698 km - Piste 10 km
Premier secteur de régularité sur le terrain militaire d’Olivet où se déroulaient auparavant les prologues du Dakar dans les années 80. Ce terrain est aujourd’hui utilisé comme piste d’essai pour les chars Leclerc. Au programme : 10 km de glissade ininterrompue car, naturellement, le terrain est toujours très gras... Après cet exercice, les participants effectueront la seule grande liaison de ce Rallye : 690 km jusqu’à Narbonne.

Samedi 3 novembre : NARBONNE / SETE - Liaison 5 km - Piste 15 km - Liaison 80 km
Comme lors de la première édition, la ville de Narbonne accueillera l’épreuve avec la mise en place du deuxième secteur de régularité. Grâce aux montées et aux pistes sinueuses de la garrigue réservées toute l’année à la pratique du 4x4, chacun pourra réviser sa technique de pilotage… Le soir venu, la caravane de la TransAfricaine Classic embarquera au port de Sète pour la traversée de la Méditerranée.

Dimanche 4 novembre : SETE / NADOR - Bâteau
36 heures de traversée consacrées au repos après la pression du départ. Pour les concurrents chevronnés comme pour les débutants, des stages de formation théorique à la navigation auront lieu pendant la traversée.

Lundi 5 novembre : NADOR / ERFOUD - Liaison 180 km - Piste 190 km - Liaison 175 km
A peine arrivés, les concurrents entreront directement dans le vif du sujet avec une liaison rapide de 180 km suivie de 190 km de pistes. Le secteur de régularité débutera sur des pistes sinueuses à travers des collines de pins avant de devenir plus rapide sur le plateau du Rekkam en descendant plein sud. Attention aux premiers pièges de navigation ! Le bivouac du soir réservera une très bonne surprise aux concurrents…

Mardi 6 novembre : ERFOUD / TAGOUNITE - Liaison 16 km - Piste 276 km - Liaison 4 km
La ville d'Erfoud est le point de départ des excursions touristiques pour découvrir les grandes dunes sahariennes. A partir de cette ville, les concurrents rejoindront l’Erg Chebbib où sera tracé le premier secteur composé de dunes avec un zeste de navigation. Les pelles seront peut-être de sortie pour certains… La suite se compose de pistes rapides avec de magnifiques paysages. Des kilomètres qui font la part belle au plaisir de conduire jusqu’à l’arrivée au bivouac dressé dans un oasis millénaire digne des Mille et Une Nuit.

Mercredi 7 novembre : TAGOUNITE / FOUM EL HASSAN - Piste 288 km - Liaison 197 km
Départ en secteur de régularité depuis le bivouac pour 200 km de pur bonheur le long de l’Oued Draa. Premier franchissement (facultatif pour les 2 roues motrices) de l’Erg Chebaba. Les participants emprunteront ensuite des routes de goudron à Tata et descendront la route des caravanes jusqu’à l’oasis de Foum el Hassan.

Jeudi 8 novembre : FOUM EL HASSSAN / SMARA - Liaison 135 - Piste 124 km - Liaison 255
Une étape de transition pour descendre le plus rapidement possible vers les étendues désertiques. Le changement de décor sera radical avec un secteur de régularité de 140 km sur les derniers contreforts de l’Atlas. Les concurrents seront confrontés à des pistes sinueuses en montagne avec beaucoup de pilotage ; le tout dans un véritable paysage de western !

Vendredi 9 novembre : SMARA / AOUSSERD - Piste 580 km
Voici enfin le vrai désert, les étendues à perte de vue où il est si facile de perdre ses repères. Une étape qui se compose de 580 km de pistes sablonneuses, rapides et ouvertes spécialement pour la TransAfricaine Classic par les Marocains dans une zone habituellement fermée au tourisme. Ce n’est pas le Ténéré mais ça y ressemble ! Le bivouac du soir aura lieu en plein désert, au bord de la frontière Mauritanienne.

Samedi 10 novembre : AOUSSERD / CHINGUETTI - Liaison 80 km - Piste 512 km
Du sable, encore du sable et toujours du sable pour cette entrée en Mauritanie après avoir franchi la voie ferrée du train le plus long au monde qui servira de guide aux concurrents jusqu’à Choum. Si l’on s’écarte de la voie, la trace devient très molle. Si l’on reste au bord de la voie, on risque la crevaison avec les échardes de fer qui s’échappent des rails. Il suffit juste de trouver la bonne trajectoire… Les kilomètres suivants mèneront les concurrents à une grande piste roulante jusqu’à Atar, capitale de l’Adrar, pour faire ensuite étape à Chinguetti.

Dimanche 11 novembre : CHINGUETTI - Etape de repos
Septième ville sainte de l'Islam, Chinguetti est une étape millénaire de la route du sel logée aux creux des dunes. Cette ville est séparée en deux par un oued, aujourd'hui asséché : d'un côté, la vieille ville avec la mosquée du 13ème siècle, de l'autre la ville nouvelle et sa propre mosquée. Pour l’anecdote, Chinguetti fut également le lieu du tournage du film Fort Saganne. Cette journée sera consacrée au repos des hommes et à la révision des machines. Elle offrira également la possibilité de changer d’équipier grâce au voyage d’accompagnement organisé depuis Paris à la rencontre du Rallye.

Lundi 12 novembre : CHINGUETTI / TIDJIKJA - Piste 371 km - Liaison 3 km
L’une des étapes les plus difficiles malgré son faible kilométrage. Beaucoup de sable, de nombreux cailloux, les traces effacées par le vent… mais dans un décor de rêve ! Une étape qui n’avait pu être courue l’an passé en raison de problèmes à la frontière et qui restera assurément dans la mémoire des concurrents !

Mardi 13 novembre : TIDJIKJA / KIFFA - Liaison 85 km - Piste 321 km
La seule étape identique au parcours de l’an passé mais il serait passablement impossible d’éluder la «Passe de Néga» ! Ce col sablonneux a souvent, par le passé, modifié les classements des différents Dakar qui l’ont emprunté. Il fait aujourd’hui partie du «patrimoine» des Rallyes-Raid.

Mercredi 14 novembre : KIFFA / KAEDI - Piste 315 km
Nouveau changement de paysage une fois franchie la « Route de l’Espoir ». Les étendues désertiques laissent la place à la végétation qui devient luxuriante au fur et à mesure que l’on approche du fleuve Sénégal. Les concurrents devront également passer les falaises de la Passe de Soufa. Recommandation utile : attention aux moustiques car le bivouac aura lieu au bord du fleuve !

Jeudi 15 novembre : KAEDI / RICHARD TOOL - Liaison 110 km - Piste 223 km - Liaison 34 km
Une étape de pilotage dans un décor « sahélien » qui mènera les concurrents jusqu’au bac de Rosso permettant de franchir le fleuve. Un trait d’union avec le Sénégal et l’entrée en Afrique Noire.

Vendredi 16 novembre : RICHARD TOOL / LOMPOUL - Piste 188 km - Liaison 95 km
Dernière grande étape à travers le désert de Ferlo. Sur la route, les concurrents découvriront des petits villages de cases typiques et les premiers baobabs feront leur apparition. Le bivouac sera situé dans un décor féérique au creux des dunes et en bordure de mer. Dernier briefing avant le retour à la civilisation.

Samedi 17 novembre : LOMPOUL / DAKAR - Liaison 15 km - Piste 100 km
La délivrance d’avoir atteint l’objectif ultime après 100 km de plage et, évidemment, l’arrivée magique sur le Lac Rose ! Les temps forts de cette journée seront nombreux avec la cérémonie du podium, le champagne qui coulera à flot et qui marquera malheureusement la fin de l’aventure… Départ en convoi pour rejoindre Dakar. Le soir Remise des Prix autour de la piscine du Mérdidien à DAKAR.

La TransAfricaine Classic n’est pas une course de plus mais une nouvelle discipline. Le compromis idéal entre raid et régularité, le mariage de l’Afrique et de l’esprit classique.

Le principe de la régularité est que cette formule ne privilégie pas la vitesse mais l’aptitude à conserver une moyenne donnée.
Celle-ci est en général suffisamment basse pour mettre en évidence, non la performance de la machine, mais l’habileté de l’équipage.

Ainsi, sur une étape donnée, en dehors des étapes de liaison, seront mis en place des « secteurs de régularité » au sein desquels les concurrents devront adopter une moyenne très précise (en général moins de 50 km/h).

Evidemment, la difficulté réside dans l’aptitude de l’équipage à respecter à la seconde près cette moyenne, étant donné qu’il ne connaît pas la longueur de ce secteur, que l’arrivée est secrète et les difficultés du parcours demandent beaucoup de vigilance.

Naturellement, ces secteurs se dérouleront uniquement au road-book et à la boussole !

La TransAfricaine Classic est ouverte aux voitures d’avant-guerre jusqu’à 1996.
Ces véhicules seront classés en différents groupes, selon deux catégories :
1) Régularité historique
- Groupe 1 : véhicules à vocation tout-terrain ou non, d’avant-guerre jusqu’à 1986 (sur acceptation du dossier par l’organisation)
- Groupe 2 : véhicules à vocation tout terrain ou non, d’avant guerre jusqu’à 1986 ayant déjà participé à des rallyes-raids (sur acceptation du dossier par l’organisation)
2) Régularité « classic »
- Groupe 3 : véhicules à vocation tout-terrain de 1987 à 1991 (31/12)
- Groupe 4 : véhicules à vocation tout-terrain de 1992 à 1996 (31/12)

Mais il sera aussi possible de suivre l’épreuve autrement, grâce à deux autres catégories.

Le jeudi 2 novembre prochain dans l’après-midi, les 80 véhicules, autos et camions engagés dans cette première TransAfricaine Classic, s’élanceront du Parc Fermé parisien, après avoir accompli leurs vérifications administratives et techniques, le mercredi 1er novembre et le jeudi 2 au matin dans les magnifiques installations de la nouvelle Cité des Loisirs de Courbevoie-La Défense.
Ce ne sont pas moins de 45 personnes qui encadreront l’opération, à bord de 15 véhicules 4x4, 3 camions, 1 avion et 3 hélicoptères.
On a beau rouler en anciennes, cela n’empêche pas d’être à la pointe de la technologie et pour la première fois dans un rallye, la prise des temps des arrivées de spéciales sera effectuée par satellite, grâce au système E.TRACK. Ce procédé permettra de multiplier les secteurs chronométrés.
Du côté des équipages, ils sont aujourd’hui 80 sur la ligne de départ et les Championnes de ski alpin, Carole Montillet et Mélanie Suchet, en pleine reconversion automobile comme leur grand frère Luc Alphand, viennent de grossir les rangs des engagés, la TransAfricaine Classic représentant pour elles la meilleure école avant d’effectuer le Dakar en janvier prochain.
Ce nouveau concept rassemble tous les ingrédients du génial concepteur de la discipline, Thierry Sabine, qui avait le sens de la formule : « passionner ceux qui partent et faire rêver ceux qui restent ». Patrick Zaniroli reprend maintenant ce flambeau et va emmener son premier groupe de concurrents sur les pistes africaines, ceux-là même qui ont rêvé devant les images du désert, les bagarres héroïques des vétérans, ceux qui croyaient toutefois que ces aventures n’étaient pas pour eux !
À l’heure où les rallyes-raids cherchent un second souffle, cette formule répond à la demande des amateurs qui vont pouvoir se mettre en valeur à armes égales sur l’axe mythique ralliant PARIS à DAKAR.

Et TAC, pari… Dakar tenu !
14h45, plage de Dakar. Respectant la tradition, les bras levés, Patrick Zaniroli allume une fusée de détresse et lance le départ de l’ultime secteur de régularité de cette 1ère TRANSAFRICAINE CLASSIC. Alignés, cinq par cinq, entre l’océan et les dunes, les concurrents se lancent dans un magnifique baroud d’honneur de vingt kilomètres pour rejoindre le Lac Rose, là où tout s’était achevé, voici près de trente ans…
Du soleil, des sourires, de l’émotion et des larmes. Plus de 70 équipages franchissent la ligne d’arrivée d’une aventure hors du commun qui restera gravée en lettres d’or dans toutes les mémoires.
Perchés sur le toit de leur Toyota HDJ 80 couleur sable, Marco Borsi et Serena Manzo savourent leur victoire sous les applaudissements nourris des autres concurrents. Le couple italo-suisse, le plus régulier depuis Paris, devance les autres ‘Toy’ de Guillaume Balloy- Pierre Chartrez et de Roger Audas – Jean-Luc Martin.
Mention spéciale aussi pour les plus jeunes… Jérémy Lancksweert et Vincent Janssens (Land Rover), victorieux dans la catégorie ‘historique’, aux femmes et championnes, Carole Montillet et Mélanie Suchet (Nissan Patrol Dessoude) lauréates en ‘récentes’ ainsi qu’au Ch’ti Team (Coquelle-Galant-Rémy), vainqueur inattendu en catégorie camions… Mais au bout de près de 8.000 kilomètres tous les équipages ayant rallié aujourd’hui la capitale sénégalaise étaient autant de vainqueurs…
Orange mécanique ! Mektoub, c’était écrit. S’il y en avait une : ce serait celle-là. La Peugeot 504 orange d’Antoine Sanchez et Antoine Ducos, la seule à avoir effectué chaque SR entre Paris et Dakar et arrivée à force de passion, d’énergie et de persévérance sur les bords du lac Rose après avoir franchi tous les obstacles que lui réservait l’Afrique. Chapeau bas messieurs… l’orange mécanique n’était pas un vain mot !
Chambre… avec vue. Toujours classés, sans faire de vagues, ils s’étaient hissés jusqu’aux portes du top 5. Férus de régularité et jouant à merveille de la précision suisse, Charles et Marie-Claude Firmenich ont pourtant connu une fin de parcours digne d’Apocalypse Now ! Tandis qu’ils quittaient, vendredi soir leur bungalow de Tambacounda, le camion d’assistance de leur équipe emboutissait le mur de leur chambre, leur offrant une vue imprenable… sur le parking. Pire : ce matin sur la première SR du jour, la vue masquée par la poussière d’un autre concurrent, ils ne purent éviter une saignée. Victime d’une entorse cervicale, Marie-Claude tint néanmoins à terminer l’épreuve avec une minerve autour du cou…
Tout en camion. Leaders en catégorie camions depuis le premier jour, l’équipage belge d’Albert Michiels et de Patrick De Coninck (Unimog) se souviendront longtemps de cette ultime étape. Faisant fi du conseil de Patrick Zaniroli lors du briefing de Tambacounda de contourner le premier SR du jour, l’Unimog blanc, victime d’une double crevaison, n’a pu se présenter dans les délais au départ de l’ultime secteur, laissant la victoire finale au Renault Kerax n°201 du Ch’ti Team, lauréat devant le magnifique Berliet Gazelle de Jean-Yves Bellier et Marcel James.
L’autel de la plage. C’est avec plus d’une heure de retard que les concurrents ont rallié la plage de Dakar pour le départ de l’ultime SR. Un peu trop enthousiastes d’en finir, certains oublièrent de dégonfler en conséquence. Résultat des courses : les spectateurs présents eurent droit à une démonstration de plantage quasi généralisé !