du 28 décembre 2014 au 11 janvier 2015
Maroc - Mauritanie - Sénégal

Dimanche 28 décembre 2014
Vérifications à SAINT CYPRIEN – France

Lundi 29 décembre 2014
Transfert SAINT CYPRIEN / SUD DE L’ESPAGNE
Embarquement bateau pour NADOR.

Mardi 30 décembre 2014
ETAPE 1 : NADOR / ERRACHIDIA
Une liaison courte et une première spéciale intéressante en navigation sur une piste assez large, caillouteuse, bien visible sur un terrain légèrement vallonné dans une grande et belle steppe. Ensuite, une liaison qui amènera tous les concurrents vers le premier bivouac en passant dans la superbe région d’Ifrane.

Mercredi 31 décembre 2014
ETAPE 2 : ERRACHIDIA / TAGOUNITE
Cette étape permettra aux concurrents d’attaquer leurs premières dunes et où la navigation aura une belle part. Ils sillonneront une piste dans de très belles vallées avant de rejoindre le bivouac après une journée marquée par la variété des terrains. Au bivouac, un superbe repas de la Saint Sylvestre les attendra, histoire de recharger les batteries et marquer le passage à la nouvelle année.

Jeudi 1er janvier 2015
ETAPE 3 : TAGOUNITE / ASSA
Pour cette première spéciale de l’année 2015, les concurrents affronteront les premières dunes conséquentes de ce rallye puis, des pistes roulantes et sinueuses à souhait, véritable régal pour le pilotage. Ils devront en profiter car rapidement ils retrouveront les pistes conventionnelles du sud marocain, plus bosselées et délicates. Le décor sera superbe le long des montagnes sur de bonnes pistes avec toutefois quelques passages rocailleux.

Vendredi 2 janvier 2015
ETAPE 4 : ASSA / AS SAKN
L’étape débutera par de petits cols avant de devenir rapide sur une piste en sable dans un décor sublime. Viendra ensuite un col impressionnant à descendre avec une vue panoramique imprenable. La deuxième partie sera très rapide et deviendra sinueuse sur une très bonne piste avant de redevenir rapide et sablonneuse.

Samedi 3 janvier 2015
ETAPE 5 : AS SAKN / DAKHLA
Pour cette fin de semaine marocaine, les concurrents emprunteront une piste rocailleuse mais rapide jusqu'à une magnifique descente dans un immense oued. La piste deviendra alors très sinueuse avec beaucoup de navigation dans le superbe Oued Hamra. Pour rejoindre le bivouac de DAKHLA, les concurrents longeront la falaise surplombant l’Océan Atlantique.

Dimanche 4 janvier 2015
JOURNEE DE REPOS A DAKHLA
Et voici la journée tant attendue par la caravane du rallye, celle du « repos ». Mais qu’on ne s’y trompe pas. Cette journée sera l’occasion de récupérer, nettoyer et de remettre en état les organismes et les mécaniques avant d’attaquer la magnifique Mauritanie et ses 6 spéciales.

Lundi 5 janvier 2015
ETAPE 6 : DAKHLA / CHAMI
Après une longue liaison matinale jusqu'à la frontière entre le Maroc et la Mauritanie, le passage du No Man’s Land entre les deux pays, les véhicules rejoindront le départ de la spéciale du jour. Cette étape constituera un exercice sympa mais délicat qui permettra également aux concurrents de côtoyer les premières dunes. Cette spéciale sera une initiation idéale au pilotage en Mauritanie.

Mardi 6 janvier 2015
ETAPE 7 : CHAMI / AZOUGUI
Première grande étape Mauritanienne où les concurrents trouveront tous les types de terrains et de navigation. Après le mythique chemin de fer et Ben Amira, c'est un premier cordon de dune qui séparera les concurrents du tout nouveau bivouac au nord d'ATAR

Mercredi 7 janvier 2015
ETAPE 8 : AZOUGUI / AZOUGUI
Une étape 100% nouvelle, en boucle, pour permettre aux Assistances et à l’organisation de souffler un peu. Cette étape conduira les concurrents vers les sites prestigieux de l’ADRAR, près de CHINGHETTI et OUADANE. Du sable et encore du sable, voilà ce qui attend les pilotes. A n’en pas douter, ce sera l’ETAPE DU RALLYE !

Jeudi 8 janvier 2015
ETAPE 9 : AZOUGUI / AKJOUJT
Cette étape se voudra également sablonneuse et rocailleuse à travers la sublime Vallée Blanche qui amènera les concurrents sur un immense Erg à franchir en hors piste total. Une bonne séance de navigation et de pilotage dans le sable avant de rejoindre le bivouac à quelques kilomètres de ce village traditionnel Mauritanien.

Vendredi 9 janvier 2015
ETAPE 10 : AKJOUJT / TOUEILA
Les concurrents retourneront dans « un gros pâté de sable » qui pourrait créer de gros écarts dès le matin avant de retrouver des plaines parsemées de dunettes. L’ultime tronçon du jour sera une toute petite piste très étroite serpentant au cœur d’une épaisse végétation dont on ne distingue jamais la fin. Un océan vert avant de rejoindre le bivouac.

Samedi 10 janvier 2015
ETAPE 11 : TOUEILA / SAINT LOUIS
Pour cette ultime étape Mauritanienne avant d’arrivée au Sénégal, les pilotes franchiront le plus beau cordon de dunes qu’il ait été donné de franchir à José Maria SERVIA, l’ouvreur de l’AFRICA ECO RACE. Près de 20 km de pur bonheur au cœur de dunes dorées, majestueuses et plutôt facile à franchir ou en tout cas, avec de nombreuses possibilités de trajectoires.

Dimanche 11 janvier 2015
ETAPE 12 : SAINT LOUIS / LAC ROSE – DAKAR
Après une dernière nuit sous le sublime ciel étoilé du Sénégal, c’est le cœur léger que les Finishers de l’AFRICA ECO RACE 2015 vont s’élancer dans l’ultime spéciale d’une vingtaine de kilomètres qui sonnera comme une récompense et même, pour certains, comme une délivrance. Le podium dressé sur les bords du Lac Rose sur lequel tous les héros de cette septième édition recevront leurs trophées devrait être, une fois encore, le théâtre de beaucoup d’émotion et de joie. Enfin, dans la soirée, toute la caravane du Rallye aura la possibilité de se retrouver une dernière fois, autour d’un Cocktail d’Aurevoir et d’un barbecue, au bord de la piscine du KING FAHD PALACE.

du 29 décembre 2013 au 11 janvier 2014
Maroc - Mauritanie - Sénégal

du 27 décembre 2012 au 7 janvier 2013
Maroc - Mauritanie - Sénégal

12 jours de course

Le tracé se décompose en 11 étapes entrecoupées d’une journée de repos à Dakhla, au bord de l’Océan Atlantique. Au total, 5 796 km dont 3 342 km de spéciale avec 1 762 km au Maroc où le tracé sera moins usant qu’à l’accoutumé et 1 580 km en Mauritanie où les grands espaces et le sable constitueront la majorité du parcours.

du 27 décembre 2011 au 8 janvier 2012
Maroc - Mauritanie - Sénégal

12 jours de course

C’est de Saint-Cyprien, ville située dans le Sud de la France, au pied des Pyrénées et au bord de la Mer Méditerranée que le coup d’envoi de la quatrième édition de l’Africa Eco Race sera donné le 27 décembre prochain. Station balnéaire, non loin de Perpignan, Saint-Cyprien a souhaité participer à cet événement en accueillant tous les concurrents dans des conditions optimales. Les vérifications administratives et techniques se dérouleront au bord de la Méditerranée. Une belle entrée en matière pour relier deux continents, l’Europe et l’Afrique et achever cette superbe course sur les rives de l’Atlantique, le 8 janvier prochain à Dakar.

Le parcours 2012 vu par René Metge…
Toujours très attentif aux souhaits des concurrents, René Metge, cette année encore, s’est attaché à maintenir un certain équilibre sur le parcours de l’Africa Eco Race 2012. Entre difficultés, plaisir de piloter, sans oublier la beauté des paysages, le directeur sportif de l’épreuve semble satisfait du tracé.
« Je ne vais pas mentir, le parcours est globalement assez difficile. Avec environ 3 500 km de secteurs chronométrés et des liaisons réduites au minimum, cette édition sera très "sportive". Mais ma première mise en garde est d’éviter toute précipitation sur le début de la course. La mise en route sera exigeante en raison de l’état des pistes, très endommagées par endroits, conséquence de très fortes pluies. Le Maroc proposera tous les terrains et toutes les difficultés qu’il est possible de rencontrer sur un rallye raid. La Mauritanie restera fidèle à elle-même, avec sa majesté et son immensité désertique. Du pur bonheur pour tous les amoureux des dunes et du sable. Mon étape préférée du point de vue sportif, la 9ème entre Akjoujt et Tenadi. De quoi en prendre plein les yeux. Quant à la dernière étape sur le sol mauritanien, rien ne sera joué et tout pourra basculer au classement général.
Globalement sur ce tracé, il ne faudra pas forcément aller vite pour être efficace mais il faudra surtout préserver la mécanique tout en restant vigilant et attentif à la navigation pour éviter les erreurs. Cette année encore, ce sera un élément déterminant. Je suis assez satisfait du résultat mais je dois bien avouer que trouver un tel parcours ne fut pas simple. Nous en avons bavé ! D’ailleurs, les reconnaissances ont nécessité une semaine de plus que pour le tracé 2011… »
Les concurrents sont prévenus, l’Africa Eco Race 2012 reste fidèle aux valeurs du rallye raid en mêlant difficultés et joie en parfaite harmonie.

La quatrième édition de l’Africa Eco Race se prépare... Pas de trêve pour René Metge, le Directeur Sportif, qui peaufine déjà le parcours. La période choisie pour l’épreuve reste sensiblement identique à cette année. Le rallye s’élancera d’Europe le 27 décembre 2011 pour s’achever le 8 janvier 2012 à Dakar.
Pas moins de 14 secteurs chronométrés sont d’ores et déjà programmés pour offrir aux concurrents le meilleur de ce fascinant parcours africain. Des dunes marocaines en passant par l’immensité des ergs mauritaniens, le rallye rejoindra, tradition oblige, la capitale sénégalaise après des étapes intenses mais équilibrées. Ouvert aux catégories auto, moto et camion, la quatrième édition de l’Africa Eco Race ne dérogera pas à sa réputation de plus belle course africaine.
René Metge soulève un coin du voile : « J’ai bien compris ce que les concurrents attendent de cette course et je crois qu’ils ne seront pas déçus ! Du pilotage et de la navigation tout en respectant l’équilibre nécessaire pour que la course soit passionnante sans devenir contraignante. En 2012, les étapes qui sont devenues des « classiques » seront intégrées au parcours mais elles seront aussi bien différentes dans la façon de les aborder. J’ai souhaité de la nouveauté sans passer à côté de l’essentiel tout en privilégiant les attentes des compétiteurs… Ils seront surpris ! »
Après le réel engouement suscité par le RAID lors de la dernière édition, la formule est reconduite et selon la demande pourrait aussi s’ouvrir aux SSV.

Les inscriptions seront ouvertes à partir du 16 mai (premier tarif). D’ici là, vous serez régulièrement informés sur les nouveautés de l’édition 2012.

Sur l’édition 2012, après de belles étapes en plein cœur des plus belles régions du Maroc, le rallye reprendra son souffle dans le sud du pays pour une petite journée de repos à Dakhla avant d’attaquer la partie mauritanienne et ses majestueux cordons de dunes. Nous entrerons en plein cœur du Sahara pour des spéciales couleur sable qui font tout le charme d’un rallye raid. Croyez-moi, les concurrents en prendront plein les yeux sur ces étapes !
Nous plongerons ensuite vers le Sénégal pour rejoindre le mythique Lac Rose, le 8 janvier, après l’ultime étape sur la fameuse plage de Dakar qui longe l’Atlantique…"
A la fin de cette ultime période de reconnaissances, le voile sera levé sur le découpage de cette course intense. En attendant, René Metge et son équipe sont toujours au cœur de l’action… rendez-vous est pris dans une quinzaine de jours !

du 27 décembre 2010 au 9 janvier 2011
Maroc - Mauritanie - Sénégal

12 jours de course

L’ESPRIT AFRICA RACE...
Plus que jamais, la troisième édition de l’AFRICA ECO RACE® se veut une épreuve différente. En vous proposant le meilleur de l’Afrique, elle vous propose surtout de partager un état d’esprit, bien ancré dans les valeurs fondamentales du rallye raid : simplicité, convivialité, authenticité et entraide. Tout particulièrement attaché à ces principes, René Metge ne dérogera pas à la règle et vous proposera, une fois de plus, un tracé enchanteur où il vous fera partager son amour pour l’Afrique. Entre l’Europe et Dakar, chaque concurrent vivra sa propre aventure tout en appréciant la beauté d’un continent, bien loin d’avoir livré tous ses trésors...

« La philosophie du parcours et du road-book ayant plu aux concurrents des deux premières éditions, nous allons continuer dans le même sens pour l’Africa Eco Race 2011. La plupart d’entre vous connaissent les régions du Maroc, de la Mauritanie et du Sénégal que nous allons traverser, mais la façon dont nous les aborderons bouleversera la vision que vous pouviez en avoir et vous fera penser que vous n’êtes jamais passé par là...
Notre but, un terrain sportif et agréable, propice au pilotage et une navigation surprenante qui donnera du fil à retordre à tous les navigateurs. D’ailleurs, nous leur demanderons d’avoir de la réflexion et des idées car le parcours se déroulera souvent en hors piste pour aller chercher des franchissements dans les fabuleux déserts de dunes… Ceux que l’on ne trouve qu’en Afrique !
Des secteurs sélectifs intenses sur toute leur durée, agrémentés de difficultés, copieux en navigation mais permettant de ne pas arriver trop tard.
Nous essayerons, sur l’ensemble du tracé, de favoriser les départs et arrivées sur les bivouacs (qui vous surprendront par leur beauté) afin de diminuer les liaisons au maximum et de faciliter le déplacement des assistances.
En fin de spéciale, après avoir bien navigué et s’être fait plaisir toute la journée, la joie que peuvent éprouver les concurrents…c’est ma vraie récompense ! »
René METGE

L’ AFRICA ECO RACE 2011 S’ELANCERA DE... FRANCE !
Pour sa troisième édition, AFRICA ECO RACE® prendra son envol depuis l’hexagone. Les vérifications administratives et techniques débuteront le 27 décembre 2010, en France, avant de rejoindre le sud de l’Espagne pour embarquer à destination du Maroc. La première spéciale sur le sol Africain se déroulera le 29 décembre et l’arrivée sera jugée le 9 janvier 2011 au bord du mythique Lac Rose, à Dakar. France, Maroc, Mauritanie et Sénégal...un parcours de rêve pour une course inoubliable!

DEPART DE FRANCE depuis... LE CHÂTEAU de LASTOURS !
Les concurrents de l'Africa Eco Race édition 2011 se retrouveront au Château de Lastours, haut lieu historique des passionnés de rallye-raid, d'où le départ sera donné le 27 décembre prochain. Situé au cœur des Corbières, dans le sud de la France, le Château de Lastours dispose de 100 kilomètres de pistes qui furent empruntées à plusieurs reprises par les concurrents du Dakar. Terrain d'entraînement favori des amateurs et des plus grandes équipes de rallyes et rallyes-raid, ce domaine unique en Europe permet de tester les capacités des véhicules tant sur des pistes roulantes que techniques.
Propriété d'AMV depuis 5 ans, l'assureur passionné de tout-terrain a mis en place une école de pilotage permettant aux novices, comme aux plus chevronnés, de découvrir ou parfaire les techniques de pilotage en 4x4, buggy et quad. Encadrées par des moniteurs diplômés, des randonnées sont organisées pour découvrir les châteaux Cathares et autres trésors cachés au cœur des Corbières. Entre ciel et mer, le Château de Lastours est un site exceptionnel, qui bénéficie d'un taux d'ensoleillement parmi les plus élevés de France. Il est ainsi le cadre idéal pour organiser des séminaires d'entreprises en offrant sur un même lieu, des salles de réunion, des activités sportives et ludiques. Le restaurant La Bergerie, installé sur le domaine, accueille ses hôtes dans sa salle voûtée pour un moment de convivialité et de gastronomie.

Après une nuit en mer entre l’Espagne et la côte Marocaine, la caravane de ce 3ème Africa Eco Race a posé ses roues ce matin sur le continent africain. Une première étape, loin de ressembler à une formalité, où dextérité du pilote et finesse du navigateur furent mis à rude épreuve. Une spéciale courte mais intense où chacun a reconnu sur la ligne d’arrivée la « patte » de René Metge, le directeur Sportif du rallye. Willy Jobard signe le meilleur chrono chez les motos tandis que Gérard Benielli s’impose sur quatre roues. Le décor est aussi planté chez les camions où Miklos Kovacs, vainqueur en titre, a tiré le meilleur parti des 150 km de secteur chronométré face à une Elisabete Jacinto affaiblie pour cause de grippe…

En quittant le port de Nador, ce matin, les concurrents de l’Africa Eco Race 2011 s’attendaient à une étape de mise en jambes assez banale. Erreur… Sur 150 km seulement de secteur chronométré, ce fut un concentré de pilotage et de navigation. Un début de spéciale redoutable, relativement étroit et sinueux, boueux et glissant en raison des pluies des dernières semaines sur le nord du Maroc. La deuxième partie, plus rapide, convenait beaucoup plus aux agiles buggies deux roues motrices. Mais c’est bien la navigation qui a le plus surpris les concurrents et offert de belles séances de jardinage. Finalement, Gérard Benielli s’adjuge le meilleur chrono devant Régis Delahaye, Stéphane Henrard et François Lethier. Jérôme Pelichet signe le cinquième temps, premier des Bowler. Suivent ensuite « Mido » Abouyoussef, Jacky Loomans, Jean-Louis Schlesser (associé à Céline Merle-Beral, journaliste TV, qui vivait aujourd’hui sa première expérience en course…), Jean-Noël Julien (privé de direction assistée à 40 km de l’arrivée) et Gilles Florin. Hubert Auriol a fait un peu de mécanique, rotule cassée. Nombre d’équipages, y compris chez les meilleurs, ont un peu peiné à trouver la bonne trace. Des minutes qui s’envolent mais il ne s’agit que de la première étape…

La deuxième étape de l’édition 2011 de l’Africa Eco Race a rendu son verdict, Patrick Sireyjol s’impose chez les autos, Elisabete Jacinto chez les camions et Bruno N’Diaye signe son premier succès sur deux roues. Une étape globalement très roulante, mais sur laquelle il fallait rester très vigilent en raison de gros effondrements. Ceux qui ont sur rester sur le bon cap ont ainsi assuré l’essentiel.

Malheureux hier suite à des problèmes mécaniques, Patrick Sireyjol offre aujourd’hui au Team Cumins sa première victoire au scratch. Venu en Afrique pour tester et régler son buggy, le pilote semble plutôt satisfait de son résultat et surtout prend beaucoup de plaisir.
Auteur du deuxième temps, Jérôme Pelichet (Team Raid Lynx) prend ce soir le commandement de la course avec 9 petites secondes d’avance sur François Lethier (Team Schlesser) et Régis Delahaye (MD Rallye Sport) placés en embuscade. Jacky Loomans, Mido Abouyoussef, Sergey Savenko et Stéphane Henrard ne sont pas très loin… Les galères du jour reviennent à Jean-Louis Schlesser (Team Schlesser), aux prises avec des problèmes de direction, à Jean-Noël Julien (MD Rallye Sport), rotule cassée, et à Gérard Benielli (Team Diffazur) mal réceptionné dans une cuvette… Au final, de précieuses minutes qui s’envolent au général. Du côté des buggies Predator, au général, Jean-Antoine Sabatier mène la danse devant Philippe Pinchedez et Hubert Auriol qui contrairement à hier a vécu une spéciale sans nuage… Match serré chez les Bowler entre Edmond Pelichet (Raid Lynx) Bruno Oliveira (Team Azores) et Michel Visy (Cantal Events) arbitré par le Jeep du Néerlandais Kees Tijsterman.

Copieux menu que celui du réveillon de l’an pour les concurrents de l’Africa Eco Race dont la troisième étape, la plus longue de cette édition, sillonnait sur les contreforts de l’Atlas avant de s’immerger dans les dunes géantes de l’erg Chegaga pour débouler ensuite à toute allure sur le lac Iriki, en direction de Foum-Zguid. Après deux premières journées galère, Jean-Louis Schlesser et Céline Merle-Beral (Buggy Schlesser) remettent les pendules à l’heure en catégorie auto, tandis que Willy Jobard et sa KTM hybride posent leur emprunte sur la course moto. Enorme rebondissement en catégorie camion avec l’abandon probable du Hongrois Miklos Kovacs (Scania), lauréat de l’édition 2010, pris au piège dans un oued, avant même d’aborder les dunes ocres de Chegaga…

Variée à souhait, la plus longue spéciale de cette Africa Eco Race 2011, tracée sur plus de 416 kilomètres entre El Mdouara et Wad Tissint offrait un menu de réveillon trois services aux équipages en course. Du technique, du franchissement et du pilotage : de quoi pousser tout le monde à reprendre du… désert , même jusqu’au bout de la nuit!
Après leurs déboires des deux premières étapes, Jean-Louis Schlesser et Céline Merle-Béral, sa nouvelle équipière de charme, ont littéralement survolé cette spéciale. Ayant choisi, comme l’y autorise le règlement de s’élancer dans le top 10 (9e position) ce matin, le lauréat des deux premières éditions a littéralement avalé la concurrence tout au long de la journée. Seul le duo franco-suisse formé par Jérôme Pélichet et Eugénie Decré parvint à résister à la tornade bleue. Premier à franchir la ligne d’arrivée, le Bowler Wildcat semblait faisait grise mine avec un moteur en piteux état. Comme si le mauvais sort avait décidé de le frapper, à un an d’intervalle, précisément au même endroit. Troisième de l’étape et, désormais deuxième au général, le Belge Jacky Loomans (Nissan Pickup) réussit, lui aussi, la bonne opération du jour, tout comme le Buggy MD de Jean-Noël Julien et le Buggy VW TDI du Belge Stéphane Henrard qui complète le top 5 du jour. Et si d’autres, comme François Lethier (Buggy Schlesser), Patrick Sireyjol (Buggy SMG), Mido Abouyoussef (Desert Warrior) et Régis Delahaye (Buggy MD) perdaient du temps dans, pour d’autres, en revanche, la nuit du réveillon s’annonçait plutôt fraiche, dans les dunes de Chegaga, notamment pour Hubert Auriol et Jean-Paul Forthomme (Buggy Predator), stoppés net au kilomètre 268 de cette spéciale avec des ennuis de variateur…

Cap plein Ouest pour l’Africa Eco Race qui a rallié en ce jour de l’An, le splendide bivouac de Oued Chebeika au bord de l’océan Atlantique au terme d’une quatrième étape tout feu tout flamme pour Jean-Louis Schlesser et Céline Merle-Beral. Parti en tête ce matin, le buggy bleu s’est offert une échappée victorieuse de près de 340 kilomètres sur un terrain difficile et truffé de pièges en navigation… Une deuxième victoire partielle qui permet à Schlesser, pourtant victime d’une crevaison, de se placer à la deuxième place au général derrière le Bowler du duo Pélichet-Decré, et ce à la veille d’une journée de repos largement méritée pour l’ensemble du peloton.

Si certains équipages ont passé la nuit du réveillon dans les dunes de Chegaga, cherchant par tous les moyens à rallier ce matin le bivouac de Wad Tissint, la caravane de l’Africa Eco Race poursuivait sa route plein Ouest en direction de l’Océan Atlantique. Une 4e étape longue et difficile tant pour les machines que pour les hommes. Comme hier, Jean-Louis Schlesser a vu, est venu et… a vaincu ! Au terme d’un impressionnant effort en solitaire et, malgré une crevaison à 30 kilomètres de l’arrivée, le ‘sorcier’ niçois a encore fait parler la magie bleue. Grappillant les minutes, par dizaines, à ses principaux concurrents, Schlesser se replace à la deuxième place du classement général derrière l’équipage Pélichet-Decré sur Bowler Wildcat, ronronnant à nouveau à plein régime. Un équipage légèrement hésitant aujourd’hui, mais néanmoins 4e de l’étape à près d’un quart d’heure du double vainqueur de l’épreuve. L’autre exploit du jour est à mettre à l’actif de Régis Delahaye et d’Alexandre Winocq (Buggy MD), auteurs d’une remontée spectaculaire après avoir pris le départ en 21e position. Plantés dans les dunes hier, Patrick Sireyjol et Patrick Antoniolli (Buggy SMG) retrouvaient un terrain plus favorable et terminent troisièmes de l’étape. Double crevaison lente pour l’autre buggy du Belge Stéphane Henrard (VW TDI) qui complète le top cinq devant l’étonnant Russe Sergey Savenko au volant de son impressionnant buggy Honda. Quant au Belge Jacky Loomans (Nissan Pickup), une crevaison lui coûte près d’une demi-heure et… sa deuxième place au classement général où Pélichet mène toujours la danse devant Schlesser, Loomans, Henrard et l’Egyptien Abouyoussef (Desert Warrior), victime hier d’un final musclé entre le buggy de Delahaye et le camion MAN d’Elisabete Jacinto.
Principales victimes du jour dans la catégorie auto : François Lethier et Konstantin Shiltsov (Buggy Schlesser) ont été victimes d’un bris de roulement après seulement 20 kilomètres de spéciale. Le duo franco-russe concède plus d’une heure et dégringole fortement au général. Ennuis également pour Jean-Noël Julien (Buggy Mégane MD) planté dans une saignée, mais heureusement secouru par le Bowler de Pélichet…

Dernière spéciale sur le territoire Marocain pour les rescapés de l’Africa Eco Race 2011. Un secteur chronométré divisé en deux parties, la première sablonneuse ponctuée de petits franchissements de dunes sur des pistes roulantes, et la seconde sur une piste entre les cairns de plus en plus empierrée jusqu’à l’arrivée. Beaucoup de pistes parallèles sont venues troubler les cartes et ont rendu la navigation délicate par endroits, même pour les meilleurs. Une spéciale taillée pour les buggies qui se sont livrés une belle bagarre. Jean-Louis Schlesser s’est une nouvelle fois montré le plus rapide devant Régis Delahaye venu talonner le « renard du désert ». Toujours leaders du général, Jérôme Pelichet et son agile Bowler attendent avec impatience le sable Mauritanien pour contenir la meute des deux-roues motrices à distance. Patrick Sireyjol aurait pu mettre tout le monde d’accord, mais un flexible du système de dégonflage arraché entrainant une crevaison a mis un terme à cet espoir. Stéphane Henrard a préféré quant à lui jouer la prudence et la patience. Le grand absent du jour, le Belge Jacky Loomans victime d’une casse moteur… Coup dur pour l’un des leaders de la catégorie auto.

En entrant en Mauritanie, pays de sable et de vent, l’Africa Eco Race 2011 a encore relevé un peu le niveau de difficulté. Autant dire que nombre d’équipages se souviendront de cette 7e étape, tracée de main experte par René Metge entre Boulanouar et Guelb Agantour: 371,72 kilomètres de très haute volée avec des dunes redoutables, mais aussi beaucoup de navigation…

Plantages, pelletages, jardinage etc… C’est le grand lexique des galères qui fut nécessaire pour traduire cette 7e étape de l’Africa Eco Race, la première sur le sol mauritanien. Crépitant à tout va, ‘radio bivouac’ annonça les événements en cascade. Avant le premier point de contrôle du jour, dans les dunes décrites comme anodines par le directeur de course, bon nombre d’équipages éprouvaient déjà les pires difficultés à s’extirper du sable mou, mais aussi des dénivelés atypiques façonnés par les intempéries des derniers mois dans la région. Une pluviométrie inhabituelle ayant repeint en vert ce désert pourtant habituellement tellement aride.
Premier au départ et … premier sur la ligne d’arrivée, à quelques encablures d’Akjoujt, Jean-Louis Schlesser (Buggy Monster) conserve son brevet d’invincibilité sur l’année 2011. Quatre victoires d’étapes d’affilées pour le ‘boss’ et Céline Merle-Beral, son équipière, plus bleue encore que le fameux buggy de Mouans-Sartoux. Quatre frappes chirurgicales permettant à la ‘flèche bleue’ de remonter, quatre à quatre, les places au classement général, où il talonne désormais le Bowler Wildcat de Jérôme Pélichet et Eugénie Decré de moins d’un quart d’heure. Comme l’an dernier, sur cette même étape, les buggies Schlesser s’offrent même un beau doublé, puisque François Lethier et Konstantin Zhiltsov coupent la ligne juste devant le couple franco-suisse. Deuxième au départ, Régis Delahaye et son buggy MD ont accumulé les ennuis: roue avant éclatée, direction assistée, flexible de freins… on en passe et des meilleures ! Egalement en proie à des problèmes de direction assistée sur son Buggy VW TDI, alors qu’il avait repris Pélichet et Lethier, le Belge Stéphane Henrard finit quatrième voiture de cette étape dantesque, derrière l’étonnant Tatra du Tchèque Tomas Tomecek.

En signant une cinquième victoire d’étape consécutive sur cette Africa Eco Race 2011, Jean-Louis Schlesser et son fameux buggy bleu ont repris les commandes du rallye au terme d’une boucle infernale, longue de 408 kilomètres au cœur des plus beaux paysages du désert mauritanien…

Des lacs au cœur des dunes avec, en toile de fond, ces montagnes noires recouvertes d’un fin duvet de verdure : cette 8e étape de l’Africa Eco Race dégageait une magie exceptionnelle. Mais ceux qui connaissent l’Afrique savent que ces beautés cachées sont souvent difficiles d’accès. Depuis aujourd’hui, les équipages de l’Africa Eco Race le savent également. Plus de 400 kilomètres de pure navigation entre plateaux empierrés, dunes majestueuses et passes rocailleuses particulièrement bien cachés : une fois de plus, René Metge avait concocté un tracé à la mesure de son amour pour ces régions.

Reçu cinq sur cinq au terme de cette boucle, Jean-Louis Schlesser s’empare de la tête du classement général, tandis que le team des hommes en bleu, signe un nouveau doublé avec la deuxième place du tandem Lethier-Zhiltsov, rentré quatre minutes après le ‘Boss’. Et pourtant, il en est un qui aurait bien pu venir jouer les trouble-fêtes dans le clan Schlesser aujourd’hui. Parti quatrième ce matin, le Belge Stéphane Henrard (Buggy VW TDI) semblait bien parti pour signer sa première victoire d’étape. Mais une crevaison à 15 kilomètres de l’arrivée réduisait tous ses espoirs à néant. Mais quelque chose nous dit que le pilote bruxellois n’est vraiment pas loin de… mettre les points sur les ‘i’ sur ce terrain dont raffole son Buggy VW TDI. Journée en demi-teinte également pour le duo Pélichet-Decré (Bowler Wildcat). En tête du rallye depuis la deuxième étape, l’équipage franco-suisse concède plus d’une demi-heure aujourd’hui dans les dunes, mais semble fermement décidé à gérer son avantage substantiel afin de conserver sa deuxième place jusqu’à Dakar.
Mauvaise journée, revanche, pour le team MD Rallye Sport dont les deux voitures ont été contraintes à l’abandon. Bris moteur après seulement 20 kilomètres de spéciale pour Régis Delahaye et Alexandre Winocq, dont le buggy dut être tracté, agonisant, jusqu’au bivouac. Idem pour le proto Mégane de Jean-Noël Julien et Arnaud Debron, resté à l’assistance durant toute la journée, mais dont la réparation s’avéra finalement impossible.
Cinquième du jour, le buggy SMG de Patrick Sireyjol et Patrick Antoniolli connut également son lot de soucis durant cette journée plus que difficile. Pointé en tête au CP1, le duo français rejoignit l’arrivée… en sens inverse avec une crevaison lente à l’arrière gauche. Toujours régulier depuis le premier jour de course, les Egyptiens Mido Abouyoussef et Mahmoud Nour El Din (Desert Warrior), finissent encore dans le top 6 du jour, mais semblent solidement accrochés à la 5e place au général, malgré un léger problème de surchauffe aujourd’hui.
Très régulier depuis le début de l’épreuve, le Russe Sergey Savenko signe le 8ème chrono. Encore à se battre pour sortir de cette épreuve dantesque, les français Jérôme Bonfils et Jean-Luc Butez sont attendus dans la soirée.

La belle série de cinq victoires d’affilées de Jean-Louis Schlesser s’est arrêtée net, aujourd’hui sur l’Africa Eco Race 2011 avec l’exploit du duo belge, formé par Stéphane Henrard et François Beguin. De plus en plus pressant depuis trois jours, le Buggy VW TDI a surgi des dunes sur cette nouvelle étape de près de 400 kilomètres entre Guelb Agantour et Tenadi pour signer sa première victoire d’étape sur ce rallye devant les deux buggies bleus…

Troisième dans les ‘starting-blocks’ ce matin, le Buggy VW TDI pista les buggies bleus, partis en tête après leur nouveau doublé de la veille. Laissant l’initiative à François Lethier, Jean-Louis Schlesser semblait vouloir lever un peu le pied, tout en protégeant son équipier. Après avoir dépassé le leader de l’épreuve, Stéphane Henrard fila donc le train à son poursuivant direct au classement général. Le Belge profita d’un petit ensablement du deuxième buggy bleu pour prendre les commandes de l’étape et s’offrir une belle échappée. A l’arrivée, le Buggy VW TDI devance le duo Schlesser-Merle-Beral de plus de six minutes. Quant à Lethier, il se classe troisième du jour et concède près de huit minutes à Henrard. Quatrièmes sur la ligne, Jérôme Pélichet et Eugénie Decré (Bowler Wildcat), poursuivent en mode contrôle pour défendre leur 2e place au classement général. Sur la ligne, le Bowler Wildcat gris anthracite devance le buggy rouge de Gérard Benielli et l’autre Wildcat de… Edmond Pélichet, toujours bon pied, bon œil, malgré ses 72 printemps.
Du côté des mauvaises nouvelles du jour, après l’abandon (boîte cassée) du Buggy de Gilles Florin et Hervé Cotel, plusieurs concurrents étaient signalés en difficulté. Moteur cassé pour le Néerlandais Kees Tijsterman et problèmes de train avant pour le duo égyptien Abouyoussef-Nour El Din, 5e au général arrêtés dans les dunes, dans l’attente de pouvoir réparer leur Desert Warrior.

Avant dernière étape mauritanienne courte… mais trapue pour les équipages de l’Africa Eco Race 2011. Une boucle de 232 kilomètres tracée autour de Tenadi qui a pourtant piégé pas mal de concurrents, créant quelques chambardements importants au classement général de l’épreuve à deux jours de l’arrivée finale au Lac Rose. Sixième victoire d’étape pour Jean-Louis Schlesser (Buggy Original), juste devant Stéphane Henrard (Buggy VW TDI). L’équipage belge profite des problèmes rencontrés par le duo Pélichet-Decré (Bowler Wildcat) pour s’emparer de la deuxième place au classement général.

« Il faut se méfier des road-book trop fins… » Arrivé septième voiture sur la ligne d’arrivée de cette 9e spéciale avec de gros soucis de freins sur son buggy SMG, Patrick Sireyjol traduit parfaitement le sentiment général qui embaumait cette étape encore truffée de pièges de navigation et parsemée de dunes particulièrement molles…
Pour l’ancien motard qui découvre ici la conduite d’un bolide deux roues motrices, la journée a été bien longue.
Un sentiment partagé par Jean-Louis Schlesser (Buggy Original) qui, après une journée passée dans le sillage du Buggy VW TDI de Stéphane Henrard, est venu cueillir et sixième victoire d’étape sur ce rallye. Et si le ‘boss’ consolide encore un peu son rang de leader, c’est bel et bien le duo belge, logiquement arrivé deuxième du jour, qui effectue la meilleure opération comptable du jour en s’emparant également d’une deuxième place inespérée au classement général. Et pour cause : en proie à une succession de problèmes, Jérôme Pélichet et Eugénie Decré (Bowler Wildcat), concèdent près d’1h45 sur cette étape. Débuts d’incendies, double crevaison, déjantages et ensablements lourds de conséquences ont eu raison de l’important capital minutes… et confiance, engrangé par l’équipage franco-suisse depuis près de dix jours. Et puisqu’il était écrit que cette étape serait celle de tous les rebondissements, la guigne a également frappé François Lethier et Konstantin Zhiltsov, dont le buggy bleu s’est carrément retrouvé la tête en bas après avoir heurté une herbe à chameaux.
Autant de mésaventures dont bénéficie également indirectement le duo Egyptien Abouyoussef-Nour El Din (Desert Warrior), pourtant retardés par un ultime point GPS difficile à trouver, mais s’emparent de la 4e place au général.
Mauvaise journée également pour Gérard Benielli et Didier Haquette dont le buggy rendit l’âme au milieu des dunes. S’il arrive à réparer, le duo français, lauréat de la première étape du rallye, pourrait cependant reprendre la course et finir à Dakar dans la catégorie ‘Super Rallye’ instaurée par la direction de course afin de permettre aux nombreux malchanceux de rallier Dakar en compétition…

Entérinant les classement officiels de l’épreuve, cette 11e étape prenait donc toute son importance dans l’établissement des différentes hiérarchies, catégorie par catégorie.
Partis en tête ce matin, Jean-Louis Schlesser et Céline Merle-Beral (Buggy Monster), confortables leaders en catégorie auto, n’avaient donc plus qu’à gérer leur capital de près de 2 heures d’avance sur le buggy VW TDI des Belges Stéphane Henrard et François Beguin. Le duo de tête, très vite rejoint par le Buggy SMG de Patrick Sireyjol et Patrick Antoniolli, anima toute l’étape en tête. Sireyjol signe la victoire d’étape, tandis que Schlesser empoche son troisième sacre consécutif sur cette Africa Eco Race. Le ‘boss’ devance Stéphane Henrard. Jérôme Pélichet et Eugénie Decré (Bowler Wildcat) complètent le podium auto de cette édition 2011 après une dernière étape disputée en duel serré avec le Desert Warrior des Egypriens Abouyoussef et Nour El Din, qui se hissent au 4e rang final.
Moins heureux à l’heure du dernier départ, François Lethier, victime d’un ‘toît’ sur l’étape de la veille avec son buggy bleu, se voyait dans l’impossibilité de repartir ce matin, contraint de jeter l’éponge...

du 27 décembre 2009 au 10 janvier 2010
Maroc - Mauritanie - Sénégal

6131 km dont 4125 km de secteurs chronométrés

La deuxième édition de l’AFRICA RACE se prépare activement…
Du 27 décembre 2009 au 10 janvier 2010, ceux qui auront choisi cette traversée de l’Afrique empreinte de simplicité, convivialité et d’authenticité ne regretteront pas le voyage. Une course aux multiples facettes sur un parcours inédit préparé par le Directeur sportif, René Metge, en collaboration avec José Maria Servia. Un départ d’Europe et une arrivée dans la Capitale Sénégalaise en passant par le Maroc et la Mauritanie, voilà une équation simple pour une traversée du plus fascinant des déserts, le Sahara. Prêts pour ce Marathon ?
L’AFRICA RACE n’est pas tout à fait une course comme les autres. En effet, ce rallye-raid marathon vous propose de partager une aventure basée sur le challenge sportif mais en priorité sur les valeurs humaines.

Le Directeur sportif, René METGE, s’est d’ores et déjà remis à travailler sur le parcours afin de proposer, une nouvelle fois, sur l’AFRICA RACE 2010, un tracé de grande qualité.
« Les grandes lignes du parcours sont déjà établies, il ne reste plus qu’à se pencher avec précision sur les étapes. José Maria SERVIA et moi-même sommes en accord sur la qualité et l’esprit que nous voulons donner à ces étapes pour votre plus grand bonheur. La première édition de l’AFRICA RACE avait marqué les esprits en raison d’étapes quasi inédites. Pour l’édition 2010, notre volonté est intacte quant à vous offrir de nouveaux paysages et de nouvelles difficultés. La navigation reprendra ses droits et toute son importance afin de mettre en valeur les aptitudes de chacun. Frissons garantis notamment en Mauritanie, où vous vivrez en totale immersion dans un environnement désertique. Ce ne sera pas facile, mais ceux qui nous feront confiance, ne le regretteront pas…»

Quand on connaît René, ce type de promesse est rarement lâché sans fondement.
Le parcours sera très «sportif » et devrait convaincre un grand nombre d’amoureux de l’Afrique. Donc, dès le 1er juin 2009, il vous sera possible de vous engager sur l’AFRICA RACE 2010, qui se profile déjà comme une belle aventure.
Dates, tarifs, bulletins d’engagements,…seront disponibles sur le site à partir de cette date : www.africarace.com

L’Africa Eco Race 2010 s’élancera cette année de l’Algarve, magnifique région située au sud du Portugal. C’est à Portimão, station balnéaire connue pour abriter une des plus belles plages du pays, que se dérouleront les vérifications administratives et techniques. Ville à connotation sportive, Portimão affiche clairement son engouement pour les sports mécaniques avec notamment son superbe circuit baptisé « Autódromo Internacional do Algarve » où se disputent des épreuves auto et moto de haut niveau. De vrais aficionados qui accueilleront avec bonheur les équipages de l’Africa Eco Race 2010.

Sable, navigation, pilotage…le tracé 2010 sera…magique !
Après avoir finalisé le parcours de l’Africa Eco Race 2010, en compagnie de Jose Maria Servia, René Metge est de retour, sourire aux lèvres et oeil malicieux… Certains signes ne trompent pas, le « Roi René » a concocté un tracé aux mille et une facettes, un millésime 2010 dont les concurrents se souviendront. D’ailleurs, les étapes évoquent la nouveauté sur un parcours qui se veut technique, réservant la part belle au pilotage et à la navigation. Pas moins de 65% de sable, en gommant au maximum les passages cassants.
Mrhimina, Greid Lareich, Tabrenkout ou Tenadi, vous connaissez ? L’Africa Eco Race 2010 vous y conduit par des pistes inédites. Malgré les millions de kilomètres parcourus dans sa vie, René Metge s’émerveille toujours de la beauté du continent africain…
« Je ne pensais pas réaliser un tracé aussi intéressant à tous points de vue. Nous avons réussi le bon dosage entre la navigation et le pilotage sur des pistes parfois surprenantes. Nous nous sommes attachés à équilibrer la longueur et la difficulté des étapes tout en réduisant les liaisons et en proposant de nombreux départs et arrivées de spéciales directement des bivouacs. Sur la partie marocaine, et plus spécialement au nord du pays, nous nous sommes efforcés de réduire au minimum les passages cassants. Sur la totalité du tracé, 65% environ des secteurs chronométrés se dérouleront sur le sable et dans les dunes. Je dois bien avouer que nous avons traversé des paysages extraordinaires… L’Afrique est irremplaçable et suscite toujours le rêve. De Nador à Dakar, une fois de plus, les concurrents pourront le vérifier… »

Cette première « petite spéciale » donnera une idée des difficultés rencontrées au Maroc, une idée de la philosophie du road book et du type de navigation. C’est LA première spéciale, alors il faudra se montrer prudent, sans hypothéquer ses chances, tout en s’imprégnant de l’Afrique. Les treize premiers kilomètres sont rocailleux, très étroits, très sinueux en particulier pour les camions dans la partie plus montagneuse, attention aux virages qui se referment et aux petits ravins sur les cotés… Après une vingtaine de kilomètres, le paysage qui s’ouvre devant les concurrents est tout simplement superbe… Ensuite, la piste s’améliore et devient de plus en plus large et roulante, en pénétrant dans les grandes plaines, parsemées de pistes parallèles. De belles parties de navigation en perspective où il faudra bien suivre son cap !

Cette spéciale, un peu plus longue que celle de la veille, est en général très roulante et entrecoupée de quelques gros effondrements dans les plaines et les vallées. Mais attention, la navigation est loin d’être simple, il est impératif de suivre son road book avec beaucoup d’attention et de précision… Les caps qui y sont donnés sont très précieux car il est très facile de rapidement tourner en rond… En début de spéciale, inutile d’essayer de tirer tout droit, ce serait l’erreur assurée…

Pour le premier jour de l’année 2010, le programme est alléchant… Les vingt premiers kilomètres sont tracés dans une magnifique plaine. La piste est bonne mais sinueuse dans un très beau paysage, mais il est préférable de toujours garder un oeil sur la navigation à l’abord de petites montagnes. La piste devient ensuite empierrée, cassante avec une succession de cuvettes puis retour vers les grands espaces. Plateau rapide, piste roulante et grand chott vers les montagnes composent la suite du programme… Aux environs du km 240 on aborde de petites dunettes, souvent cassées, entrecoupées de petits chott plats…prudence ! La dernière partie de cette troisième spéciale passera par l’oued DRAA, puis les grandes dunes de CHEGAGA et le Lac IRIQUI….

Ce secteur chronométré ne peut pas être qualifié de « facile ». La piste sera rocailleuse, présence d’ondulations, cuvettes, bosses, mais le paysage montagneux est vraiment magnifique. Du kilomètre 70 jusqu’à l’arrivée, le tracé est très varié… Piste souvent rocailleuse, traversée de chotts, bosses, cuvettes, sable mou, grands oueds avec végétation, montées et descentes, belles vallées… même si la navigation devient plus facile sur la fin, il sera préférable de rester entre les cairns, quand il y en aura…

Il est temps de souffler un peu et de profiter d’Agadir… Le sable…mais cette fois celui de la plage! Un peu de mécanique et du repos avant d’aborder les « choses sérieuses ». Les spéciales qui se profilent confirmeront que cette deuxième édition de l’Africa Eco Race ne sera pas un « long fleuve tranquille »…

La Spéciale est très belle, roulante en général, sans oublier les dunes… Du départ au km 103 il sera indispensable de bien suivre les caps, en essayant de rester sur la piste principale. Plusieurs descentes de passes empierrées conduiront vers une piste qui devient peu à peu sablonneuse mais toujours très sinueuse. Vers le km 250, on retrouvera du sinueux entre les dunes et du très mou par endroits. Pour éviter le piège des pistes parallèles, il est primordial de bien tenir son cap !

La Spéciale est courte mais la liaison très longue… Ce secteur chronométré se partage en deux types de terrain. La première partie est sablonneuse avec de petits franchissements de dunes. Ensuite la piste est roulante, se dessinant entre les cairns mais elle deviendra de plus en plus empierrée jusqu’à l’arrivée. Les pistes parallèles sont très nombreuses, il est impératif de suivre ses caps à la lettre car tout se ressemble ! Courage les navigateurs! La liaison qui suivra sera longue en raison du passage de la frontière entre le Maroc et la Mauritanie.

Bonjour la Mauritanie! Toujours aussi belle et prenante, les concurrents se sentiront absorbés par cette immensité, un grand moment d’émotion pour les amoureux des grands espaces et du Sahara! La spéciale est belle et les dunes sont bien là… Au menu, beaucoup de hors piste, alternance de plateaux rapides, de végétation, de vallées herbeuses, d’herbe à chameaux très espacée, de franchissements de dunes et de parties empierrées… Il faudra se montrer appliqué et concentré...

Ce sera l’ETAPE de l’AFRICA ECO RACE 2010, la plus difficile mais aussi la plus belle. Les concurrents effectueront une boucle au départ du bivouac de Tabrenkout, sans liaison et arriveront directement sur le même bivouac… Prudence dès le départ, face au soleil, la visibilité sera réduite. Programme chargé, mais du bonheur plein les yeux… du hors piste, des plateaux roulants, des zones empierrées, des oueds mous, et des dunes… des dunes et encore des dunes. Les concurrents franchiront pas moins de cinq passes dans la même journée, plus ou moins difficiles, mais ce sera tout simplement MAGIQUE…

Comme la veille, le départ de la spéciale se fera du bivouac et l’arrivée directement sur le bivouac suivant, à Tenadi. Le secteur chronométré ne sera pas facile…plateau roulant, vallées herbeuses, herbe à chameaux , et des dunes toujours et encore des dunes… Il faudra se montrer malin, observer attentivement le terrain et réfléchir pour gagner du temps. Attention, il y aura toujours beaucoup de navigation en hors piste!

Encore du sable et des dunes, le tracé reprend quelques passages de la veille, mais à l’envers. Pendant une centaine de kilomètres, on retrouvera de nombreux franchissements de dunes (plus ou moins longs) entrecoupés de plateaux, végétation, herbe à chameaux et lac asséché… Cette spéciale sera placée sous le signe de la couleur, celle des dunes, très variée, et bien sûr superbe! Il existe de nombreuses possibilités pour franchir les cordons, il faut parfois savoir perdre du temps pour en gagner un peu… La deuxième moitié du tracé prend la forme d’une piste rapide et sinueuse avec quelques passages mous.

La récompense de tous les efforts, et la délivrance sur la plage avant d’atteindre le Lac Rose ! Un grand moment pour se faire plaisir… La spéciale n’est pas longue mais attention aux bosses et à la mer, en voulant trop flirter avec les vagues, certains se sont déjà fait prendre !

En auto, Jean-Louis Schlesser accroche une deuxième victoire sur l'Africa Eco Race à son palmarès. Après 11 magnifiques étapes, le " renard du désert " se réjouit d'avoir encore pu découvrir sur un parcours aux mille et une facettes : " Le tracé de René fut d'une grande qualité…Rien à dire ! Il a le don pour réaliser des spéciales magnifiques, et cette fois encore, il a su nous bluffer. Nous avons vécu des étapes de pur plaisir, tant en pilotage qu'en navigation. Plus que jamais cette victoire est celle d'une équipe et François (Lethier) a parfaitement roulé. Je voudrais souligner que l'accueil en Mauritanie fut exceptionnel. Les autorités mauritaniennes ont été parfaites et la visite de Monsieur le Ministre de l'Intérieur a prouvé tout l'intérêt que ce pays porte à cette épreuve. Avec plus de concurrents l'année prochaine…ce sera encore mieux ! Le Team Schlesser participera cette saison à deux ou trois courses avant de s'attaquer à l'Africa Eco Race 2011 ! "

Après une course magnifique qui a pourtant failli se terminer dans la troisième étape (après avoir perdu un piston), Jérôme Pelichet est un brillant deuxième qui a su gérer à la perfection son épreuve : " Cette deuxième place est extraordinaire pour nous. Notre objectif initial était de pouvoir monter sur le podium, mais nous ne nous attendions pas à cela et surtout, nous ne nous attendions pas vraiment à un tel rallye ! Quel bonheur, autant pour moi que pour Eugénie qui a bien travaillé, car dans cette épreuve, le copilote reprend vraiment sa place. Le Lac Rose fut pour elle une première et c'est un grand bonheur. Pendant 12 jours, nous en avons pris plein les yeux ! ". Pour sa deuxième participation à l'Africa Eco Race, François Lethier sur Buggy Schlesser termine sur le 3ème marche du podium : " Magique... cette course fut magique ! Impossible d'imaginer ce que nous allions trouver. Chaque jour fut un enchantement. Nous avons fait une très belle course et vécu de belles émotions… Merci René ! "

Au pied du podium, " Mido " (Ablehamid Abouyoussef), présent également en 2009, a lui aussi pris beaucoup de plaisir en participant à cette aventure. Au volant d'un Desert Warrior, le pilote Egyptien ne regrette pas le déplacement : " Ce fût une belle course avec une grande ambiance. Le pilotage, la navigation, le paysage…tout était là ! Ce rallye a vraiment remis en avant le travail conjoint du pilote et du co-pilote. Cette 4ème place nous fait très plaisir car notre objectif initial était de rentrer dans les 10. Je n'avais pas conduit de 4x4 depuis longtemps et finalement après quelques petites mises au point, tout a parfaitement fonctionné… "

Juste derrière le tandem égyptien, Jacky Loomans termine à la 5ème place. Après un brillant début de course, le Belge a connu des soucis d'embrayage qui le privent de podium : " J'ai quasiment fait plus de dunes sur ce rallye que sur tous les Dakar auxquels j'ai participé ! Plus de 150 km de dunes par jour, dont du très mou…c'est le terrain que j'affectionne et j'en ai pris une bonne dose ! Même si nous avons des problèmes qui nous font perdre beaucoup au général, la seule chose que je retiendrai…l'Afrique reste l'Afrique ! "

Coup de chapeau à tous ceux qui sont arrivés, Edmond Pelichet, Gilles Florin, Miroslav Kubicek… à tous les galériens, qui ont vécu des moments parfois difficiles et qui sont allés au bout de l'histoire… Momo Asloun, Vincent Demonceaux (qui avait fait un brillant début d'épreuve), Rudy Goeminne, Juan Aibar, Jean-Jacques Jousseau, Stéphane Corso (tonneau en début de course et qui est pourtant arrivé à Dakar), Karim El Zanaty, et tous les autres.

En camions, après l'abandon d'Elisabete Jacinto, pourtant très performante en début de course, le colosse Hongrois, Miklos Kovacs avait le chemin tout tracé vers la victoire : " J'ai pris un immense plaisir sur cette course, sauf peut-être quand je suis resté planté pendant 1h30 dans les dunes… Mais c'était vraiment très beau et très technique. Cette course restera un excellent souvenir et cette victoire aussi. Merci l'Afrique ! "

Effectivement, " Merci l'Afrique ! " et rendez-vous en janvier 2011 pour une nouvelle grande aventure…

Dimanche 28 déc 2008 : Dans le département des Bouches du Rhône, prologue déterminant l’ordre                        de départ de la 1ère étape au Maroc
                       Embarquement bateau de toute la caravane du Rallye

Dimanche 11 janv 2009 : Dernière étape ralliant le podium d’Arrivée de la 1ère édition de                        l’AFRICA RACE
                       Remise des prix à Dakar

Le Maroc, officiellement Royaume du Maroc constitue un magnifique terrain de jeu pour tous les adeptes de tout-terrain, rimant avec Atlas et Sahara Occidental.
Changement de direction, labyrinthe de pistes parallèles, passage de cols, traversée d’oued et de palmeraies, premier frisson à l’approche des dunes gigantesques : tel sera le parcours concocté par Hubert AURIOL.

Communément appelée Mauritanie, elle a pour capitale Nouakchott. La Mauritanie s’étend sur un grand désert sablonneux : le Sahara.
La région centrale est parsemée de plateaux escarpés tandis qu’à l’est, s’ouvrent de larges cuvettes dunaires.
Connue entre autres, grâce au « train du désert » - train le plus long et le plus lent du monde, la Mauritanie réservera aux concurrents, des paysages semi-lunaires et de magnifiques cordons dunaires. Le maître mot d’Hubert au briefing sera certainement « Gardez le cap ! ».

Véritable kaléidoscope de paysages luxuriants et de vastes étendues parsemées de baobabs centenaires, le Sénégal présente une infinité de milieux naturels.
Accueillant, chaleureux et hospitalier, le Sénégal est un carrefour d’ethnies et de traditions, contribuant à la richesse culturelle du pays.
Au terme de plus de 6500 kms de navigation, vous aurez accompli votre rêve, théâtre de joies, peines et émotions et là, à ce moment précis, vous pourrez vous dire : « J’ai réalisé mon rêve, je l’ai fait ».

L'AFRICA RACE EST PARTIE
Ce dernier dimanche de décembre, la caravane de l'Africa Race a quitté Marseille pour rejoindre le port de Sète et embarquer à bord du ferry ''Mistral Express'' de la COMANAV, direction le Maroc.
Après les vérifications effectuées pendant deux jours, ce sont finalement 24 véhicules en course, 12 autos, 8 motos, 4 camions et 4 véhicules en raid pour une vingtaine de nationalités représentées qui s'élanceront mardi matin de Nador dans la première des 12 étapes de l'Africa Race. Ceux qui sont au départ vont en prendre plein les yeux et vivre une aventure extraordinaire à travers les 7490 Km du parcours (4089 km de Spéciales et 3401 km de Liaisons) tracés au cœur de paysages comme seule l'Afrique en possède et sur des terrains comportant toutes les difficultés appréciées par les amoureux de la discipline.

Un parcours comme on l’aime : 13 jours sur le continent africain dont 12 jours de course et une journée de repos à Agadir. Le tracé réalisé par René Metge et José-Maria Servia fait la part belle au sable, au pilotage et à la navigation.

UNE PREMIERE ETAPE TRANQUILLE SUR L’AFRICA RACE
La caravane de l’Africa Race a posé ses roues sur le sol africain ce matin à 8h00 à Nador, ville portuaire située sur la côte méditerranéenne au nord du Maroc. Sitôt débarqués du ferry de la COMANAV après 36 heures de traversée depuis Sète, les 23 véhicules en course se sont élancés dans une étape de quelques 691 Km dont 117 de spéciale au lieu des 170 Km initialement prévus. Un secteur sélectif raccourci pour des raisons de timing.
Rien à signaler dans la catégorie auto où tous les concurrents ont passé la ligne d’arrivée sans encombre, Jean Louis SCHLESSER en tête. Le ’’Patron’’ (…) s’est dit très ému de gagner la première étape de cette nouvelle épreuve qu’est l’Africa Race. Le Buggy aux couleurs POWERADE s’est imposé devant le surprenant TOYOTA de François LETHIER, véhicule T2, c'est-à-dire d’origine, qui surclasse les protos T1 et notamment le SUZUKI de l’Espagnol Fernando PUEBLA GIL, troisième à moins de dix minutes de SCHLESSER. Pour leur première spéciale en Rallye Africain, les LORENZINI père et fils ont connu leur première galère en crevant deux pneus en même temps et en connaissant des problèmes de cric, le tout à deux kilomètres du contrôle d’arrivée.
Si tout s’est bien déroulé en auto et en moto, en revanche il y a eu du rififi dans la catégorie camion. En effet, les deux camions du Team DE ROOY se sont égarés et ont perdu plus de 25 minutes sur le SCANIA du Hongrois Miclos KOVACS et l’UNIMOG de l’Italien Giacomo VISMARA, respectivement premier et deuxième. Autant dire que Jan DE ROOY ne sautait pas de joie en répondant aux questions de l’équipe TV de l’Africa Race sur la ligne d’arrivée.
Une liaison de 280 Km attendait encore les concurrents pour rejoindre le bivouac de Boutnib installé avec le soutien de l’Office Marocain du Tourisme Marocain, partenaire de l’Africa Race. Un exercice difficile compte tenu de la température relativement basse et du vent qui soufflait dans cette région du Maroc en fin d’après-midi.
Demain, la seconde étape longue de 588 Km dont 334 de spéciale conduira les participants à Ouarzazate. Là, le bivouac installé au bord du lac accueillera la caravane de l’Africa Race pour fêter la nuit de la Saint Sylvestre sous les étoiles du Maroc.

Pour la première fois depuis l’interdiction des prototypes dans la catégorie camion, un de ces mastodontes du désert signe un scratch devant les autos et motos. Cet exploit, c’est le pilote Hollandais Hans BEKX qui l’a réalisé au volant d’un DAF du Team DE ROOY.

Jean Louis SCHLESSER, leader du classement auto a connu une journée en demi-teinte, battu une fois encore de trois minutes par le Russe Andrey IVANOV. Une contre-performance provoquée par la fissure d’une jante du Buggy POWERADE. Jean Louis SCHLESSER était d’ailleurs étonné par ce problème : « Dès le début de spéciale, j’ai senti que la voiture avait un comportement bizarre. Avec Arnaud, nous avons cherché à identifier la cause du problème. Nous avons perdu beaucoup de temps avant de nous rendre compte qu’il fallait changer la roue défectueuse. Rien de grave au classement mais IVANOV nous reprend encore du temps. Il ne va pas falloir trop s’endormir, d’autant que maintenant, les camions s’y mettent aussi ! » Après des problèmes d’amortisseurs rencontrés hier sur leur TOYOTA, l’équipage Franco Marocain composé de François LETHIER et Renaud PELLEN a de nouveau montré le bout de son nez en terminant troisième de la spéciale du jour. Là encore une superbe performance pour ce véhicule T2 qui pointe désormais en cinquième position du général, devancé par le TOYOTA Land Cruiser du Russe Artem VARENTSOV et le Buggy de l’Egyptien Abdelhamid ABOUYOUSSEF qui a préféré rester prudent.

Demain, en raison des fortes pluies qui se sont abattues ces derniers jours sur la côte Atlantique du Maroc, la boucle autour de Fort Boujerid a été raccourcie. Une décision qui n’est pas sans déplaire aux concurrents déjà quelque peu usés par le rythme de l’Africa Race.

Cette cinquième étape de l’Africa Race a vu Jean Louis SCHLESSER et José Manuel PELLICER (Moto BMW) s’imposer et prendre une avance confortable au classement général avant la journée de repos qui se tiendra demain à Agadir.

Dans la catégorie auto, les premiers problèmes mécaniques ont bouleversé le classement. Victime d’une baisse importante de la pression d’huile de son NISSAN Pathfinder durant la liaison vers la ligne de départ, Andrey IVANOV a dû renoncer à s’élancer dans la spéciale du jour longue de 296 Km. Afin de ne pas risquer une casse mécanique l’empêchant de passer les CP situés sur le tracé et par conséquent d’être mis hors course, le Russe a rejoint l’arrivée de spéciale par la route tracté par son camion d’assistance. IVANOV a ainsi pu passer le contrôle de passage en remettant son moteur en route l’espace de quelques minutes et, même s’il a écopé de 13h00 de pénalité, il reste néanmoins en course en 6ème position du général. Privé de son plus sérieux rival, Jean Louis SCHLESSER s’est imposé facilement sur cette spéciale qu’il a beaucoup apprécié : « Je roule au Maroc depuis très longtemps et pourtant, je n’étais jamais passé dans une portion magnifique de la première partie du parcours. Le tracé comportait des parties roulantes, d’autres techniques avec pas mal de navigation. Le mixe de tout cela nous a donné une étape splendide. Je suis déçu d’avoir perdu mon adversaire Russe mais il est encore en course et nous aurons donc encore l’occasion de nous bagarrer. La journée de repos va faire du bien parce que la première partie de l’Africa Race était particulièrement copieuse. » Derrière le Buggy POWERADE, Abdelhamid ABOUYOUSSEF a terminé deuxième au volant de son Buggy quatre roues motrices TOYOTA et a devancé le Russe Artem VARENTSOV qui continue d’étonner avec son imposant TOYOTA Land Cruiser. Au général, ce dernier pointe à présent à la deuxième place devant le pilote Egyptien.

Un magnifique soleil et une température de 25° accompagne les concurrents aujourd’hui à Agadir pour la journée de repos de l’Africa Race. Une pause bien méritée pour les concurrents et l’équipe d’organisation. L’occasion de reprendre des forces et de réviser les véhicules avant d’aborder la seconde semaine qui s’annonce copieuse au niveau kilométrage et sablonneuse en ce qui concerne les terrains à venir dans le Sud Marocain et la Mauritanie.

Comment s’annonce la seconde partie de l’épreuve ? (réponse de René Metge)
En abordant le Sud Marocain et la Mauritanie, le sable va remplacer les cailloux et la navigation va se faire aux caps et en hors piste. Les châssis vont être moins mis à contribution alors que ce sont les moteurs qui vont souffrir. Les navigateurs vont devoir avoir du flair et les pilotes beaucoup de feeling dans la conduite. L’épreuve va donc être différente mais une chose est sûre, tout le monde va se régaler.

Après une première semaine idéale et une journée de repos salvatrice, les hostilités ont repris sur l’Africa Race avec une étape de 785 Km entre Agadir et Layoune. Une reprise difficile pour certains à l’image du motard français Thibault CHATELIER victime d’un accident sur la liaison d’avant spéciale et de l’équipage Russe Andrey IVANOV / Vladimir DEMYANENKO, eux aussi contraints à l’abandon suite à une casse moteur.

Du côté des autos, ce fût encore une journée sans histoire pour Jean Louis SCHLESSER. Le français impose donc son Buggy POWERADE devant le Buggy TOYOTA d’Abdelhamid ABOUYOUSSEF et le TOYOTA d’Artem VARENTSOV quelque peu retardé. D’ailleurs, ce n’était pas la journée des concurrents Russes puisque, outre l’abandon d’Andrey IVANOV dont le moteur du NISSAN Pathfinder a rendu l’âme, l’équipage composé de Sergey SAVENKO et Valery SHUKHNOV s’est fait une énorme frayeur. Quatre kilomètres après le départ, le Buggy HONDA a tiré tout droit dans un virage pourtant clairement indiqué sur le road-book et a effectué une descente dans un ravin haut d’une centaine de mètres. Par miracle, le véhicule n’a touché aucun rocher dans sa descente infernale et il est resté sur ses quatre roues. L’équipage et le véhicule n’ont donc connu aucun dommage et après une grosse séance de jardinage pour sortir du canyon, ils ont pu reprendre la course. Incontestablement, ils avaient une bonne étoile aujourd’hui avec eux.

La course camion est toujours aussi disputée. En effet, bien que victime de deux crevaisons, Jan DE ROOY a imposé son IVECO de deux secondes devant le SCANIA de Miklos KOVACS, alors que Hans BEKX place son DAF en troisième position à 2’41’’. Ce dernier reste leader avec 9’56’’ d’avance sur DE ROOY. A la veille de la première étape de dunes qui conduira les concurrents de l’Africa Race en Mauritanie, le suspens reste donc entier entre les deux camions du Team Hollandais.

Cette 7ème étape de l’Africa Race entre Laâyoune, dans le sud marocain, et Bou Lanouar, en Mauritanie, était la plus longue en terme de kilométrage mais la plus courte au niveau longueur de spéciale. Un secteur sélectif matinal suivi d’une liaison d’un peu plus de 700 km avec passage de la frontière entre le Maroc et la Mauritanie. Une longue route qui conduisait les concurrents vers les étapes de sable que beaucoup attendaient.

Sur quatre roues, une crevaison lente a retardé Jean Louis SCHLESSER puisque le pilote du Buggy POWERADE avait décidé de ne pas s’arrêter sur la piste pour changer sa roue mais de le faire à l’arrivée. Résultat, le leader de l’Africa Race a été battu de 2 minutes par le camion de Jan DE ROOY. Au volant de son impressionnant IVECO de 900 CV, le Néerlandais a dit avoir réalisé la spéciale parfaite et ce malgré une navigation délicate. Il déclarait à l’arrivée : « Je gagne cette spéciale devant Jean Louis SCHLESSER vingt ans après ma première victoire au scratch dans le Ténéré. Il était temps que je devance mon équipier Hans BEKX car c’est toujours mieux lorsque le patron est devant ! » Le DAF de Hans BEKX est également devancé par le SCANIA de Miklos KOVACS. Le Hollandais perd au passage une vingtaine de minutes et la première place du général.

En auto, avec une nouvelle victoire d’étape, Jean Louis SCHLESSER reste plus que jamais en tête de la course. Derrière, la bataille fait rage entre le Buggy TOYOTA d’Abdelhamid ABOUYOUSSEF et le TOYOTA Land Cruiser d’Artem VARENTSOV. L’Egyptien qui, pour la deuxième journée consécutive, a devancé le Russe et pourrait bien prendre la deuxième place du général si une sanction en suspens à l’encontre de VARENTSOV, pour une erreur de parcours hier, était confirmée par le Collège des commissaires auto.

Ce soir, la caravane de l’Africa Race passera sa première nuit en Mauritanie, le long de la célèbre voie ferrée reliant la cité portuaire de Nouadhibou à Zouerate, avant de se diriger demain vers Atar au terme d’une étape 100 % sable.

Au menu de cette 10ème étape de l’Africa Race, une spéciale 100% sable et hors-piste entre Bou Lanouar et Azougui, petits villages du nord de la Mauritanie séparés par un océan de dunes. Une journée qui restera gravée dans les mémoires des concurrents qui ont éprouvé toutes les difficultés du monde à se sortir du piège de l’Adrar.

Après avoir reçu un accueil particulièrement chaleureux des douaniers mauritaniens et rejoint le bivouac de Bou Lanouar, les concurrents de l’Africa Race se sont élancés ce matin dans une étape qui, même si elle s’annonçait délicate, ne devait pas poser spécialement de problème. En effet, les ouvreurs de l’épreuve avaient reconnu le tracé il y a deux jours sans vraiment galérer. Hélas, comme c’est souvent le cas en Afrique, la configuration du terrain avait changé depuis et le sable porteur du début de semaine était devenu très mou aujourd’hui. A un point tel qu’après le CP 2, la région de l’Adrar est devenue un véritable piège pour les 7 motos, 9 autos et 4 camions encore en course. Une énorme galère dont Jean Louis SCHLESSER est sortie le premier. Très marqué en sortant de l’habitacle de son Buggy POWERADE, le vainqueur commentait : « Je pense que je n’avais jamais fait d’étape aussi dure en Afrique. Le sable était très mou et 20 fois au moins j’ai failli me poser. Ce que j’ai d’ailleurs fini par faire. Nous avons vraiment galéré aujourd’hui et je pense que beaucoup vont rentrer très tard. Depuis le départ, cette première édition de l’Africa Race est extrêmement difficile mais là, j’ai bien peur que la barre ait été mise un peu trop haute. »
Jean Louis SCHLESSER est plus que jamais en tête mais derrière, la bataille fait rage entre Artem VARENTSOV et Abdelhamid ABOUYOUSSEF sorti des dunes 40 minutes avant son adversaire russe. Les deux pilotes ne sont à présent séparés que de 1’26’’.

Dans la catégorie camion, privé d’embrayage et bien aidé par Giacomo VISMARA et son UNIMOG très efficace dans le sable, Miklos KOVACS s’est encore imposé au volant de son SCANIA. Malgré cette nouvelle victoire, le Hongrois ne pointe qu’en troisième position, devancé par les deux camions du Team DE ROOY avec Hans BEKX de nouveau leader pour 2’08’’ d’avance sur Jan DE ROOY.

Demain, compte tenu de la journée exceptionnelle qu’ont vécu les concurrents aujourd’hui et afin de leur permettre de réparer pour certains et de récupérer pour d’autres, la direction de course a décidé de neutraliser la 9ème étape et d’effectuer une liaison libre vers Moudjeria, ville située tout de même à 1000 Km d’Azougui par la route.

Depuis mercredi et l’étape entre Bou Lanouar et Azougui, les concurrents connaissaient la difficulté du terrain rencontré en ce moment en Mauritanie et notamment, des parties sablonneuses particulièrement molles. De ce fait, ils savaient ce matin en partant que le retour vers la région de Nouakchott ne serait pas une partie de plaisir. Et ce fût le cas car, hormis Jean Louis SCHLESSER et les deux motards José Manuel PELLICER et Arnaud JACQUART, tous ont connus des galères dans les premiers kilomètres. Résultat, des surprises et des bouleversements dans les classements à deux jours de l’arrivée de l’Africa Race à Dakar.

José Maria SERVIA, l’homme qui a tracé le rallye et réalisé le road-book était à l’arrivée jugée au bivouac d’Idini à 70 Km de Nouakchott. Lorsque Jean Louis SCHLESSER a aperçu son ancien équipier en sortant de son Buggy POWERADE, il s’est précipité vers lui en lui disant : « Tu ne nous as pas gâtés encore une fois aujourd’hui ! Les huit premiers kilomètres étaient très durs et ensuite, nous avons eu plus de 100 Km d’herbes à chameaux. C’était encore une spéciale de folie. On s’est planté entre deux dunettes et nous avons dû batailler au moins une demi-heure pour sortir de ce mauvais pas. C’était vraiment très compliqué ! » C’est le moins que l’on puisse dire puisque la deuxième auto à se présenter à l’arrivée après Jean Louis SCHLESSER a été le TOYOTA d’Artem VARENTSOV, avec plus de trois heures de retard. Cependant, le Russe a conservé la deuxième place de l’Africa Race derrière SCHLESSER et devant Abdelhamid ABOUYOUSSEF qui a perdu gros aujourd’hui suite à une panne d’embrayage. Bien que tracté pendant 6 Km par le camion du Hongrois Miklos KOVACS pour sortir du cordon de dunes avant le CP1, l’Egyptien a en effet passé la ligne après le temps maximum autorisé. Il a donc écopé d’une pénalité qui le relègue à deux heures trente du deuxième. Mais il n’est pas le seul sur quatre roues à être dans ce cas puisque c’est arrivé aussi à quatre autres voitures et aux camions de Jan DE ROOY, Hans BEKX et Giacomo VISMARA. Un véritable coup de tonnerre chez les mastodontes du désert piégés aujourd’hui dans l’erg menant au CP 1, à l’exception de Miklos KOVACS qui trouva rapidement la bonne route. Le Hongrois a d’ailleurs terminé la spéciale une heure avant les autres camions. Le SCANIA est à présent en tête de la catégorie avec 1h17’ d’avance sur le DAF de Hans BEKX et 1h19’ sur l’IVECO de Jan DE ROOY. Sauf gros problème sur les deux dernières spéciales, Miklos KOVACS pourrait bien être le premier à mener un SCANIA à la victoire en Rallye Tout Terrain.

Demain, après une courte spéciale de 118 Km, la caravane de l’Africa Race passera au Sénégal où elle bivouaquera à Saint Louis, avant l’ultime spéciale de dimanche et l’arrivée dans la matinée au Lac Rose.

Afin que tout se déroule pour le mieux jusqu’au bout de cette 1ère édition de l’Africa Race, la Direction de course avait décidé, pour cette avant-dernière étape, de raccourcir la spéciale qui se déroulait dans la région d’Idini en Mauritanie. En effet, à partir du CP 2, le tracé ne présentait pas un intérêt majeur et traversait plusieurs villages. Avant d’entamer la liaison vers le Sénégal, les concurrents se sont donc élancés pour 118 Km de dunes en alternance avec des portions rapides faisant la part belle au pilotage.

Rien à signaler de particulier dans la catégorie auto si ce n’est la énième victoire de Jean Louis SCHLESSER et Arnaud DEBRON sur le Buggy POWERADE. Après qu’Hervé COTEL ait travaillé une partie de la nuit pour changer l’embrayage de son Buggy TOYOTA, l’Egyptien Abdelhamid ABOUYOUSSEF a terminé deuxième quelques minutes devant son rival pour la deuxième place, le Russe Artem VARENTSOV. A la veille de l’arrivée au Lac Rose, les chances de ’’Mido’’ de réussir à prendre la deuxième place au solide Russe semblent donc s’être envolées.

Chez les poids lourds, après l’évolution des classements suite à la décision des commissaires, Jan DE ROOY s’élançait en leader du classement. Un leader qui n’a pas faibli puisqu’il a remporté cette dernière spéciale Mauritanienne devant Giacomo VISMARA et Hans BEKX à 5 minutes alors que Miklos KOVACS terminait lui à plus de 8 minutes. Comme Jean Louis SCHLESSER et José Manuel PELLICER, Jan DE ROOY enfonce le clou et devrait donc sabrer le Champagne avec les autres lauréats demain sous l’arche d’arrivée placée au bord du Lac Rose, non loin de Dakar.

On a coutume de dire à Dakar que lorsque le Lac Retba est totalement rose, c’est que les esprits sont emprunts de bonnes intentions. Tous les habitués des lieux, présents pour assister à l’arrivée de la 1ère édition de l’Africa Race, s’accordaient à dire que rarement ils avaient vu la couleur du Lac d’un rose aussi éclatant. Pour certains, un signe pour cette nouvelle aventure en Afrique qui, du début à la fin, s’est parfaitement déroulée.

Dans la catégorie auto, comme prévu, le Buggy POWERADE de Jean-Louis SCHLESSER et Arnaud DEBRON s’est présenté le premier sous l’arche d’arrivée, accueilli par un représentant du Ministre des Sports du Sénégal, spécialement détaché pour féliciter le vainqueur. Une fois encore, Jean-Louis s’est dit ravi d’avoir participé à cette première édition de l’Africa Race et a remercié tous les membres de l’organisation pour le remarquable travail réalisé avant et pendant l’épreuve. Derrière SCHLESSER se sont succédés les différents lauréats applaudis par les nombreux spectateurs massés sur les bords du Lac Rose. A commencer par les Russes Artem VARENTSOV et Roman ELAGIN, deuxième de l’épreuve au volant d’un TOYOTA Landcruiser de série. Cet équipage devance Abdelhamid ABOUYOUSSEF et Hervé COTEL sur le Buggy TOYOTA COTEL. L’équipage franco-égyptien s’est d’ailleurs adjugé cette dernière spéciale menant au mythique Lac Rose.

En camion, une fois encore, Jan DE ROOY a fait parler les 900 chevaux de son IVECO pour remporter ce dernier secteur chronométré. Le Néerlandais devance l’UNIMOG Italien de Giacomo VISMARA et le MAN de Hans BEKX. Quant au quatrième larron, Miklos KOVACS, il a planté son SCANIA sur la plage suite à un gros freinage et a terminé à plus de 6 minutes de DE ROOY. Au classement général final de la catégorie camion, Jan DE ROOY termine premier avec 10’56’’ d’avance sur son équiper Hans BEKX sur DAF et 37’13’’ sur le Hongrois Miklos KOVACS, révélation de l’Africa Race. Véritable légende vivante des courses camions en Afrique, Jan DE ROOY signe ainsi sa deuxième victoire finale à Dakar, 22 ans, jour pour jour, après son premier sacre sur le continent noir.

N’hésitez pas à vous rapprocher du Service Concurrents pour vous aider et vous conseiller dans votre préparation.
Votre préparation est un point déterminant dans le déroulement de votre aventure.
Véronique : + 33 (0)1 49 11 32 87 – Email : veronique.caire@africarace.com
Guillaume : + 33 (0)1 49 11 32 87 – Email : guillaume.masset@africarace.com